Mgr Aillet répond à la “fronde”

Mgr Aillet répond à la “fronde”

Nous avons commenté il y a quelques jours un article du journal Sud-Ouest, affirmant relayer une lettre de 60 prêtres du diocèse de Bayonne dénonçant la gestion autoritaire de l’évêque.

Dans une lettre intitulée “Amour et vérité se rencontrent”, datée du 8 décembre, Mgr Aillet s’exprime sur cet article plus que sur la lettre elle-même qui semble du reste être une fausse rumeur.

S’il y a bien eu des difficultés, l’évêque rappelle qu’elles sont en cours de traitement dans le dialogue et la concertation. Après avoir rappelé que le gouvernement épiscopal était constitué de nombreux conseils et qu’aucun membre n’avait jamais démissionné, l’évêque a exposer le lien qui unit les prêtres à leur évêque.

Tout prêtre reçoit l’ordination des mains de l’évêque dont il devient un coopérateur avisé. Configuré ontologiquement au Christ, Tête et Pasteur de l’Eglise, il exerce son ministère « dans la personne du Christ » qu’il est appelé à rendre présent par la prédication de l’Evangile, la célébration des sacrements et le gouvernement pastoral de la portion du Peuple de Dieu qui lui est confiée. Le Christ n’étant pas divisé, il exerce son ministère en « communion hiérarchique » avec son évêque. Il est nommé par l’évêque, de qui il reçoit sa charge. Chacun sait que les nominations des prêtres, que l’évêque élabore en étroite collaboration avec son Conseil épiscopal, répondent à une alchimie délicate entre les souhaits légitimes des prêtres et leurs charismes respectifs, les nécessités pastorales du diocèse et la juste répartition du clergé. C’est ainsi que les prêtres sont toujours associés à leur nomination. En recevant l’ordination sacerdotale, tout prêtre a promis, en mettant ses mains dans les mains de l’évêque, de « vivre en communion avec son évêque et ses successeurs dans le respect et l’obéissance ». Chaque année, au cours de la Messe chrismale, les prêtres sont invités à renouveler leurs engagements devant l’évêque et le Peuple de Dieu rassemblé. C’est une garantie pour les fidèles. Je me réjouis d’ailleurs de constater que chaque année, le nombre des prêtres participant à la messe chrismale est en croissance. 9 Au jour de son installation comme curé, il s’engage publiquement devant l’évêque ou son délégué et en présence de la communauté qui lui est confiée : « Moi …, je retiens pour vrai ce qui concerne la foi catholique de l’Eglise. Je promets de la transmettre fidèlement et d’éviter toute doctrine contraire à celle-ci. Je désire rester en communion avec le Pontife Romain et le Collège des évêques quand ils exercent leur magistère. J’accepte les principes moraux de l’Eglise, sa discipline commune et ses lois contenues dans le Code de droit canonique. J’aiderai fidèlement mon évêque diocésain afin que mon action pastorale, exercée au nom de l’Eglise, soit réalisée dans la Communion ». Il pourra être opportun que le Conseil presbytéral se ressaisisse de cette question et aide les prêtres à faire révision de vie sur ces engagements.

 

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