Par Le cardinal britannique, Monseigneur Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a accordé ce vendredi 7 mars une interview au Catholic Herald.
Ordonné prêtre en 1975, saint Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Westminster, puis évêque de Leeds. En 2012, le pape Benoît XVI le place au secrétariat du Dicastère dont il est aujourd’hui le préfet. Il travaillait alors avec le cardinal Robert Sarah.
Un défi de taille auquel son Dicastère est confronté : « le profond manque de formation sur la liturgie ces dernières années, ainsi qu’une tendance croissante des gens à croire qu’ils peuvent célébrer leur culte comme ils le souhaitent , plutôt que dans le contexte de l’Église ». Monseigneur Roche souligne que la formation est essentielle pour ne pas réaliser des interprétations erronées de la liturgie, en particulier pour les prêtres. Non, la messe n’est pas un spectacle, ni un simple bon moment, comme il rappelle, mais le renouvellement non sanglant du Saint Sacrifice du Christ sur l’autel, et les fidèles adorent le Bon Dieu avec le prêtre.
Il achève en évoquant le sujet brûlant et controversé du motu proprio Traditionis custodes, en affirmant qu’il n’y a aucun mal à célébrer et à assister à la messe traditionnelle, selon le missel de 1962. Il reconnaît que la participation à cette liturgie est assez faible à travers le monde, mais non silencieuse.
