« Beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration ». C’est la dénonciation du pape François depuis la basilique Saint-Barthélémy sur l’île Tibérine à Rome, le 22 avril 2017. Il a mis en garde : une civilisation qui « ne fait pas d’enfants » et ferme sa porte aux migrants se dirige vers le « suicide ».
Lors d’une liturgie en l’honneur des « Nouveaux Martyrs » des XXe et XXIe siècles, dans la basilique romaine qui leur est dédiée, le pape argentin a lancé un nouvel appel en faveur des réfugiés, victimes des « accords internationaux » qui semblent « plus importants que les droits humains ».
« Beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration pour la foule de gens qui sont laissés là », a-t-il dénoncé dans son homélie. Au terme de la rencontre, il a rencontré des familles aidées par la communauté Sant’Egidio, en charge de la basilique située au milieu du Tibre.