Avec cette intime conscience spirituelle que les orthodoxes nous rappellent souvent, le patriarche Bartholomée Ier, livre la sève du carême, à « vivre de façon spirituelle et ecclésiologique », comme un temps « le plus adapté pour élever l’âme humaine vers le Seigneur ».
A l’occasion du début du Carême, mercredi 1er mars 2017, le Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée Ier a appelé les orthodoxes à profiter de cette période pour « vivre de façon spirituelle et ecclésiologique », un moment de rédemption « le plus adapté pour élever l’âme humaine vers le Seigneur ».
Dans son message, le Patriarche souligne que ce moment de Carême, pour les chrétiens orthodoxes, est celui « du repentir et de la sobriété de l’âme », « un moment d’éternité de notre identité orthodoxe », l’occasion de « se rendre compte des choses passagères et visibles, pour peu à peu passer aux choses plus importantes, supérieures, invisibles ». Car « l’âme humaine, blessée et pervertie », a besoin de rédemption.
Comme saint André de Crète appelle à réveiller son âme, ce « cri » doit conduire à la prise de conscience « de la vanité de la vie éphémère » et « de la peur indicible de la fin de la vie terrestre », afin de trouver « miséricorde et grâce ». Prendre conscience aussi, pendant ce temps, de « ce que nous sommes, où nous nous trouvons, et où nous allons » insiste-t-il. Car « le repentir est la conscience de l’homme qui se converti », et la « conscience est un don de Dieu ».