Par Mgr Timothy Broglio, président de la conférence épiscopale des États-Unis, a mis en cause les décrets présidentiels pris par Donald dans la foulée de son élection. Il fait part de dispositions “profondément troublantes” contenus dans certains de ces décrets, à l’instar de l’immigration, de la peine de mort, etc., même s’il reconnaît aussi des aspects positifs avec la distinction homme-femme.
« De nombreuses questions abordées par le président Trump dans ses récents décrets, ainsi que celles qui pourraient être publiées dans les jours à venir, sont des sujets sur lesquels l’Église a beaucoup à offrir. Certaines dispositions contenues dans les décrets, comme celles qui portent sur le traitement des immigrants et des réfugiés, l’aide étrangère, l’extension de la peine de mort et l’environnement, sont profondément troublantes et auront des conséquences négatives, dont beaucoup porteront préjudice aux plus vulnérables d’entre nous. D’autres dispositions des décrets peuvent être considérées sous un jour plus positif, comme la reconnaissance de la vérité sur le fait que chaque personne humaine est un homme ou une femme.
« Je tiens à réitérer que l’Église catholique n’est liée à aucun parti politique, pas plus que la conférence des évêques. Peu importe qui occupe la Maison Blanche ou détient la majorité au Capitole, les enseignements de l’Église restent inchangés. Nous espérons que les dirigeants de notre pays reconsidéreront ces actions qui ne respectent pas seulement la dignité humaine de quelques-uns, mais celle de nous tous. »
« Suivant la tradition ancienne, le pape François a déclaré 2025 Année jubilaire de l’espérance . En tant que chrétiens, notre espérance repose toujours sur Jésus-Christ, qui nous guide à travers la tempête et le calme. Il est la source de toute vérité. Notre prière est une prière d’espoir pour que, en tant que nation bénie de nombreux dons, nos actions démontrent une réelle attention à nos frères et sœurs les plus vulnérables, y compris les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées et infirmes, les migrants et les réfugiés. Le juste juge n’attend rien de moins. »
Source: site de l’USCCB
