Carêméditation #5 : Chantons Marie !

Carêméditation #5 : Chantons Marie !

Comme promis dans notre édito du mercredi des cendres, chaque jour nous vous partageons à méditer un texte du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Ici un texte chanté : une très belle chanson sur Marie, sur son CD Bonjour la vie !


(La chanson commence à 16:24, mais vous pouvez regarder l’ensemble de l’interview faite par Sylvain Charron, de l’émission La victoire de l’Amour)

Paroles :

MARIE

Qui saurait expliquer la confiance éperdue

qui depuis deux mille ans embrasse vos statues ;

rien n’est plus étrange et pourtant quotidien

que l’amour fou, démesuré, qui vient mendier votre soutien !

Aux chemins d’Israël, quelques sages inconnus

devinèrent sous vos pas l’innocence absolue ;

depuis lors, jamais femme ne fut plus admirée

au cours des temps et dans les esprits passionnés,

quand l’amour se prenait encore pour la beauté.

Marie !

Si le monde se plaît à puiser dans vos yeux la sublime bonté,

Marie !

C’est la faute à l’Amour qui s’est jeté sur vous quand il vous a créée !

Marie !

Que votre âme est immense et que vos bras sont grands

quand ils viennent en tendresse effacer nos tourments.

Les poètes ont chanté la clarté souveraine,

jaillissant de vos yeux, étourdissant Verlaine

et tous les maudits et tous les vanupieds

qui vont au Ciel pour vous chercher, ô vous la mère des estropiés !

Michel-Ange et Rembrandt, Raphaël et Giotto

ont dessiné vos traits et repeint vos manteaux,

et depuis, jamais femme ne fut plus admirée,

au cours des temps et dans les esprits passionnés,

quand l’amour se prenait encore pour la beauté.

Marie !

Si le monde se plaît à puiser dans vos yeux la sublime bonté,

Marie !

C’est la faute à l’Amour qui oublie de juger le dernier des derniers !

Marie !

Que votre âme est immense et que vos bras sont grands

quand ils viennent en tendresse effacer nos tourments.

Et c’est le vol d’un ange et le ventre arrondi,

incroyable destin en promesse de vie ;

et sur chaque instant, près d’un Dieu incarné,

vous n’avez pris en deux mille ans pas une ride en vérité !

C’est fou ce que Jésus appréciait votre voix,

vos regards et vos mains en parfait don de soi ;

grâce à Dieu, jamais femme ne fut plus admirée,

au cours des temps et dans les esprits passionnés,

quand l’amour se prenait encore pour la beauté.

Marie,

Si le monde se plaît à puiser dans vos yeux la sublime bonté,

Marie,

C’est la faute à l’Amour qui se veut infini bien que toujours concret !

Marie,

Que votre âme est immense et que vos bras sont grands

Quand ils viennent en tendresse effacer nos tourments.

Sous le ciel assombri par de grands dévoiements,

l’univers indécis se demande en pleurant

si le coeur est mort ou s’il faut espérer

en un sursaut d’humanité au creux d’un monde enténébré !

Mais voici que la Vierge franchit l’horizon,

revêtue de lumière en ses apparitions ;

qui le sait, qui le croit, ne peut que s’abandonner

à la tendresse et à l’adorable beauté

qui resplendissent en elle et vous font chavirer !

Marie !

Si le monde se plaît à puiser dans vos yeux la sublime bonté,

Marie !

C’est la faute à l’Amour qui vous fait revenir dans le creux des rochers,

Marie !

Que votre âme est immense et que vos bras sont grands,

et que l’homme est chanceux d’être ainsi… votre enfant !

 

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