Le vote sur la loi relative au respect de l’animal en abattoir a donc décidé de l’installation de vidéos de surveillance dans les dits-abattoirs.
Jean-Frédéric Poisson à cette occasion a rappelé trois points qui sont autant de confusions dans notre société.
L’animal est un être vivant doué de sensibilité et à ce titre les images choquantes de leur traitement demandent qu’on se préoccupe des conditions dans lesquelles ces bêtes sont abattues.
Comme de très nombreux Français, j’ai été choqué et même scandalisé par les images de violences exercées de façon totalement gratuite et ignoble sur des animaux en abattoir. La souffrance inutile infligée à un être vivant doué de sensibilité est inacceptable.
Néanmoins, se battre pour le respect de la vie animal et promuvoir l’avortement est incohérent. Le député des Yvelines a rappelé qu’il fallait remettre les choses à leur juste place.
Ainsi, il ne faudrait plus essayer de sauver autant que possible les bébés humains dans le ventre de leur mère, mais la protection des foetus d’animaux serait, elle, une priorité!
Enfin, le président du PCD a dénoncé la tendance actuelle de notre société à tout sécuriser par la surveillance à outrance à cause de la faute de quelques uns.
Le fait que des personnes fassent des fautes graves n’autorise pas à mettre le monde entier sous vidéo-surveillance. Je refuse que nous entrions dans un monde Orwellien, avec un Etat qui surveille les moindres faits et gestes de la population et qui s’immisce de plus en plus dans le domaine du privé, nous faisant dériver vers le totalitarisme.
Pour ma part, je préfère une société du sens à la société de la contrainte et de l’ultra-sécuritaire.
Retrouvez ici l’intégralité de l’intervention de Jean-Frédéric Poisson