Les Républiques, comme les monarchies totalitaires sont légions dans le monde actuel. Tout le monde le sait, s’en désespère plus ou moins sincèrement, mais que voulez-vous mon brave Monsieur tout ça c’est loin !
Si loin que ça ? Nous assistons en France à une restriction dangereusement discrète de nos libertés sous couverts de lutte contre la radicalisation, contre le terrorisme et de protection des droits de l’Homme. La loi sur le délit d’entrave n’est qu’un des énièmes soubresauts de cette avancée rocambolesque d’un totalitarisme rampant. Et nous serions bien inspirés de fonder un observatoire des libertés avant qu’il ne soit plus possible de le faire, sous je ne sais quel prétexte honorable au goût du jour.
Nous avons plusieurs fois mis en garde dans la campagne présidentielle contre les velléités totalitaires d’Emmanuel Macron. Un pas supplémentaire s’apprête à être franchi par le gouvernement qui voudrait inscrire l’état d’urgence dans le droit commun. Cela sonnerait le glas de la liberté en France et donnerait au pouvoir exécutif un pouvoir coercitif d’autant plus colossal qu’il est manifeste que la justice lui abandonne peu à peu ses propres pouvoirs, sinon de manière formelle, du moins dans les faits.
La voix du peuple est menacée d’extinction au niveau planétaire et la déclaration de Thérésa May a de quoi faire frémir. “S’il faut changer les lois sur les droits de l’Homme, nous le ferons” a-t-elle déclaré suite aux attentats.
Et voilà pour raison de sécurité, tout va être permis. Oui mais… nous touchons là au cœur même du problème du monde actuel, celui qui est le vrai problème de la loi Taubira. Depuis quand un gouvernement est-il maître des droits de l’Homme ?
En vertu de quoi va-t-on décider de ce qui entre ou sort des droits de l’Homme ? Certes, l’expression excate est changer les lois et non les droits eux-mêmes. Mais cela revient au même, puisque la loi interprète les droits. C’est typiquement ce que nous avons vu avec le Mariage pour tous et autre PMA, GPA
Qu’un chef de gouvernement puisse dire en toute impunité et sans que cela ne heurte personne, nous changerons les droits de l’homme est un pas que les pires dictateurs n’ont jamais franchi.
Ne nous y trompons pas ! La première vague à pâtir de ce totalitarisme de velours ne seront pas les terroristes, mais les chrétiens, parce qu’au fond ils demeurent l’ultime rempart du vrai, inscrit dans leur conscience en lettre indélébile.