Permettre l’entrée de nourriture et de médicaments, déterminer la date des élections et libérer les prisonniers politiques : telles sont les trois priorités que le Pape François et le Saint-Siège ont réaffirmé face à la dramatique situation du Venezuela. Cela a été fait au travers de l’Observateur permanent à la 47ème Assemblée générale de l’Organisation des Etats américains (OEA), S.Exc. Mgr Bernardito Auza, lors de la réunion tenue à Cancun (Mexique) du 19 au 21 juin.
Le Saint-Siège réaffirme ainsi sa position sur la grave crise que connaît le Venezuela. Depuis le début, a souligné Mgr Auza, le Pape, le Secrétaire d’Etat de Sa Sainteté et la Conférence épiscopale vénézuélienne, ont, à différentes occasions, demandé aux institutions et aux forces politiques de surmonter les intérêts partisans et idéologiques et d’écouter la voix du peuple. Le Saint-Siège a toujours exhorté l’ensemble des responsables politiques à s’engager afin de mettre un terme aux violences.
La récente décision du gouvernement de convoquer une Assemblée constituante, peut-on lire dans l’intervention de Mgr Auza, au lieu d’aider à résoudre les problèmes, peut compliquer la situation et mettre en danger l’avenir démocratique du pays. En revanche, est appréciée la possibilité qu’un groupe de pays de la région ou éventuellement d’autres continents, choisis tant par le gouvernement que par l’opposition, accompagne la négociation en qualité de garant, a conclu l’Observateur du Saint-Siège.
Depuis le début du mois d’avril, les victimes provoquées par des affrontements entre manifestants et forces de police ont été au nombre de 75 et la violence ne fait pas montre de devoir cesser.
Source Agence Fides