Comment porter assistance aux personnes victimes de la traite humaine, c’était le thème d’une conférence qui s’est tenue au Vatican, du 4 au 6 novembre 2017, à l’initiative de l’Académie pontificale des sciences. Plusieurs experts et représentants d’ONG ont échangé leurs expériences et convenu de la nécessité de travailler en réseau, au niveau des différentes réalités sociales et institutionnelles, pour combattre efficacement la traite des êtres humains, en ayant une attention particulière aux victimes et à l’assistance dont elles ont besoin.
Parmi les participants à cette conférence: le collectif CAP international. Un réseau de 23 associations dans 18 pays, né il y a trois ans et qui milite auprès des autorités pour l’abolition de la prostitution. Auprès des gouvernements, CAP international se bat pour une législation qui interdise le commerce du sexe, et sur le terrain, les associations membres du collectif viennent en aide aux prostituées sorties des griffes de leurs proxénètes.
Cette bataille est menée sur plusieurs fronts, notamment en faveur de la pénalisation des «clients» qui sont l’unique source de revenu des proxénètes. Jean Charles Putzolu a interrogé Grégoire Théry, Secrétaire général de CAP international. Vous pouvez le retrouver sur Radio Vatican