Sous le titre Les chrétiens contre-attaquent (The Christians Strike Back), Peter Heck, journaliste, écrivain et enseignant, qui habite avec sa famille à Kokomo dans l’Indiana, vient de consacrer un article sur une excellente initiative d’associations de défense de la famille de cet État du Midwest, contre la dictature du mouvement LGBT. Et une affaire à suivre
Une très importante action en justice dans l’État de l’Indiana commence à obtenir une attention nationale qui ne pourra que s’accroître, dès que se tiendra l’audience. Pendant des années, des chefs d’entreprises chrétiens ont dû affronter des agressions blessantes contre leurs droits de conscience de la part du lobby politique LGBT et de ses pions, tant chez les législateurs d’État que dans les conseils municipaux de tout le pays.
Faisant passer des lois nommées à la Orwell « anti discriminatoires » ou « droits de l’homme », les militants ont habilité le gouvernement à mettre un pistolet contre la tête des chefs d’entreprises, en les obligeant à participer à des cérémonies, par ailleurs volontaires, même si cela constitue une violation de leurs convictions religieuses. Alors que les ministres des cultes chrétiens ont, en grande partie, vu leurs droits de conscience respectés et protégés (jusqu’à ce jour), les fleuristes, pâtissiers, musiciens et photographes n’ont pas eu cette chance.
Mais, en Indiana, un groupe de chrétiens défenseurs de la famille a décidé de réagir en en appelant à l’article 1, section 3 de la Constitution de l’État de l’Indiana qui stipule ce qui suit: « Aucune loi ne pourra, et en aucun cas, contrôler le libre exercice et la jouissance des opinions religieuses, ou interférer avec les droits de conscience. » L’Indiana Family Institute et l’American Family Association de l’Indiana ont poursuivi plusieurs villes et municipalités de l’État ainsi que le législateur, pour leurs soi-disant lois sur les « droits de l’homme » qui violent ouvertement cette disposition constitutionnelle, en punissant concrètement les gens pour ne pas croire à la manière dont le mouvement LGBT dit qu’il faut croire. Après qu’on soit passé, comme un rouleau compresseur, sur les croyants depuis des décennies, cette stratégie légale de représailles n’est pas exactement ce à quoi s’attendaient les militants de gauche des conseils municipaux et, sur ce point, ils ont été battus à plate couture dans leurs efforts pour obtenir des tribunaux qu’ils rejettent la plainte des chrétiens. C’est une mauvaise nouvelle pour le programme néo-fasciste des LGBT, car leur défaite est à peu près assurée si les audiences ne se déroulent pas devant des juges militants.
Les droits de conscience sont parmi les droits les plus chéris, les plus profondément protégés et les plus éloquemment défendus par les Pères fondateurs. Exploiter le pouvoir du gouvernement pour contraindre les gens à une activité qui viole leur conscience, c’est du fascisme et c’est en total désaccord avec une compréhension rationnelle des libertés civiques américaines. C’est une démarche judicieuse et intelligente des chrétiens pour aller de l’avant. Quasiment tous les États ont une disposition [de leurs Constitutions] semblable à celle de l’Indiana, et même ceux qui n’en auront pas fonctionnent sous l’autorité du Premier amendement.
Les conseils municipaux et les législateurs militants qui craignent de commettre des violations anticonstitutionnelles malavisées contre des chefs d’entreprises croyants, pacifiques et respectueux des lois, doivent comprendre qu’il y aura des conséquences. Il faut qu’il soit très clair dans l’esprit des législateurs que s’en prendre aux droits de conscience des citoyens mènera au tribunal: un coût élevé pour une ville ou un État, un cauchemar en termes de relations publiques pour ceux qui sont suffisamment arrogants pour prétendre que leur devoir est de punir les pensées et les croyances de ceux qui ne pensent pas et qui ne croient pas comme eux.
The Resurgent, 29 avril – © CH pour la traduction.
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