Retour sur un événement grenoblois Un cordon policier a protégé, de nouveau, ce 28 janvier 2019, la Maison diocésaine de Grenoble. Pour le troisième lundi consécutif, un appel à manifester a été lancé par « Nous Toutes 38 », un collectif féministe hostile à la tenue de l’« Université de la vie », cycle de conférences retransmis en direct dans les locaux diocésains, comme dans 150 villes de France. La centaine de participants inscrits à cette formation portée par l’association pro-vie Alliance Vita a été ces dernières semaines la cible de violences verbales de la part des manifestants, rassemblés à l’appel d’acteurs associatifs (Planning familial, UNL, etc.) et politiques (France Insoumise, EELV, NPA, PCF). L’ambiance est d’autant plus tendue que la maison diocésaine située en centre-ville, en face du musée des beaux-arts, a été victime de dégradations, les 19 et 20 janvier dernier. Des inscriptions injurieuses ont été bombées sur les murs. Le lendemain, les vitres du bâtiment ont été systématiquement martelées. Le diocèse a porté plainte. Ces dégradations s’inscrivent dans un contexte difficile, après que l’église Saint-Jacques, à Grenoble, a été ravagée par un incendie dans la nuit du 16 au 17 janvier. Si l’enquête privilégie l’hypothèse d’une défaillance électrique, un groupe anonyme a revendiqué le sinistre sur un site de la mouvance anarcho-libertaire. (d’après le site de La Croix) Plus largement, nous sommes les témoins affligés d’une banalisation de la violence et de l’intolérance (actes d’antisémitisme, saccage de tombes, profanations de lieux de culte…) : il est temps de dire collectivement qu’une telle marée montante de haine et de bêtise doit s’arrêter au plus tôt. Notre réponse sera civique mais aussi, nous nous en doutons bien, spirituelle.
Source bulletin paroissial Saint-Jean-de-la-Croix