Après la remise en selle de la « politique de Mexico » – le très symbolique tout premier décret du président Trump pour mettre fin au financement américain de l’avortement par le biais d’ONG internationales – plusieurs nouvelles décisions ont déjà accentué le penchant pro-vie de la nouvelle administration. Avec Trump, si la tendance se confirme et que les mesures sont efficacement mises en œuvre, les Etats-Unis s’avanceront bien plus loin sur le chemin du respect de la vie qu’avec les présidents réputés les plus favorables. Ainsi, une nouvelle loi interdisant définitivement tout financement de l’avortement par le contribuable est sur les rails. Et Donald Trump s’est déjà engagé à la signer pour qu’elle entre en vigueur, si elle passe la barre du Congrès.
Par 283 voix contre 183, la chambre des représentants a adopté lundi une loi garantissant l’absence totale d’argent public pour le financement de l’avortement : pas un centime du contribuable ! Ce ne sera certes pas une révolution : l’amendement Hyde assurait déjà l’absence de financement fédéral dans ce domaine. Mais avec le nouveau texte introduit par le représentant Chris Smith, élu du New Jersey, l’un des plus solides hommes politiques en matière de respect de la vie les États-Unis, il ne sera plus nécessaire de renouveler chaque année le vote de l’amendement sujet à une approbation annuelle.