“Un grand nombre de mariages sacramentels sont nuls.” On se souvient de cette phrase du pape François qui avait secoué le monde catholique. C’est pourquoi le pape a souhaité assouplir le recours aux tribunaux ecclesiastiques et faciliter le constat de nullité qui n’est pas une annulation.
Il s’agit de constater que le mariage n’est pas puisque les conditions requises pour sa validité n’y étaient pas. Le cardinal Ratzinger, lui-même avait fait part de ses doutes quant à la validité en l’absence de foi.
Monseigneur Pinto, doyen de la rote a explicité récemment cette phrase choc du pape François. Il est revenu sur deux points clefs : le désert des valeurs et la fragilité psychologique.
Qu’en est-il de la validité du sacrement quand les époux connaissent à peine le Christ, ou n’ont pas une notion exacte du lien, de la fidélité ?
Le prélat est par ailleurs revenu sur l’aspect juridique de l’Eglise, insistant sur le fait que si c’est un vêtement nécessaire, ce n’est pas l’essentiel. La clef a–il dit, c’est le discernement. Un discernement à la lumière des faits conduisant à la certitude morale que demandait Pie XII.
Vous pourrez retrouver plus de détails sur son intervention ici.