Les premières semaines de la seconde administration Trump marquent un tournant pour la restauration des libertés religieuses et des droits de conscience, mis à mal sous l’administration Biden. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump a signé une série de décrets visant à annuler des politiques progressistes, notamment celles liées à l’idéologie de genre.
L’un de ses premiers décrets, intitulé “Défendre les femmes contre l’extrémisme de l’idéologie du genre et restaurer la vérité biologique au sein du gouvernement fédéral”, affirme que « les femmes sont biologiquement féminines et les hommes biologiquement masculins ». Parmi les mesures phares, l’interdiction pour les détenus masculins d’être incarcérés dans des prisons pour femmes.
Dans la lignée de cette volonté de rupture, l’administration Trump a également annulé des directives fédérales obligeant les employeurs à utiliser les “pronoms préférés” sous peine de sanctions pour harcèlement sexuel. Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de protéger la liberté d’expression et de conscience, souvent mise à l’épreuve ces dernières années.
Protection des enfants et libertés parentales
Autre mesure marquante : le décret “Protéger les enfants contre les mutilations chimiques et chirurgicales”. Ce texte prive de fonds fédéraux les traitements hormonaux et chirurgicaux administrés aux mineurs souffrant de dysphorie de genre. Le ministère de la Justice a reçu pour mission de protéger les lanceurs d’alerte dénonçant ces pratiques, rappelant ainsi le cas du Dr Eithan Haim, poursuivi sous l’ère Biden pour s’être opposé à ces traitements pratiqués sur des enfants.
Parallèlement, l’administration a réaffirmé son soutien aux droits parentaux en matière d’éducation. Un décret du 29 janvier menace de couper les financements fédéraux aux écoles enseignant la théorie critique de la race et l’idéologie du genre. Un autre texte encourage le libre choix scolaire afin que les familles puissent opter pour des établissements confessionnels.
Lutte contre l’avortement et défense des chrétiens
Trump a également rétabli la politique de Mexico, empêchant les fonds américains de financer des organisations étrangères pro-avortement. Il a gracié 26 militants pro-vie poursuivis sous l’administration Biden et limité l’application de la loi FACE, protégeant ainsi les manifestants anti-avortement. Cependant, aucune mention n’a été faite sur la protection des églises vandalisées depuis la décision de la Cour suprême annulant Roe v. Wade.
Un autre décret, “Éradiquer les préjugés anti-chrétiens”, vise enfin à garantir que les croyants disposant de positions conservatrices ne soient plus discriminés. L’administration Biden avait notamment restreint l’accès au placement familial aux foyers refusant d’adhérer aux dogmes progressistes sur l’identité de genre. Cette politique est désormais abandonnée.
Vers une refonte judiciaire ?
La nomination de Pam Bondi comme procureure générale s’inscrit dans cette dynamique. Lors de son audition au Sénat, elle a promis de mettre fin à la politisation du ministère de la Justice et de protéger les chrétiens contre toute persécution étatique. Une nouvelle orientation qui pourrait avoir des répercussions majeures sur les affaires en cours devant la Cour suprême, notamment celles relatives aux libertés religieuses et aux droits parentaux.
Si cette seconde administration Trump en est encore à ses débuts, la rupture avec l’ère Biden est déjà nette. Reste à voir si ces engagements seront suivis d’effets durables et comment ils seront reçus par le Congrès et la société américaine. Mais une chose est sûre : les partisans des libertés religieuses et familiales ont retrouvé un allié à la Maison-Blanche.
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