Le Saint-Siège s’est, à de nombreuses reprises ses dernières années, engagé contre le trafic d’êtres humains. Nombre de déclarations à l’ONU, les discours répétés du Saint-Père lui-même, notamment dans le cadre des problèmes migratoires ont pu peser sur cette prise de conscience que note le groupe de travail Sainte-Marthe créé par le pape François il y a deux ans pour porter cette question.
A l’occasion de sa quatrième rencontre, l’organisme international présidé par le cardinal Nichols, a présenté son bilan.
Dans la matinée les participants provenant de 30 nations ont présenté au pape le rapport des deux années d’activité du groupe. Des résultats « encourageants », selon le président du réseau : le rapport « montre que l’esclavage humain et le trafic n’est plus autant caché. Il y a une prise de conscience grandissante, des voix qui étaient complètement ignorées sont aujourd’hui entendues et une misère qui était méconnue est aujourd’hui reconnue ».
Le rapport pointe aussi le lien entre la vulnérabilité des personnes et la crise des migrations, a précisé le président de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du pays de Galles.