Nous sommes tous responsables de la paix à rappelé le Saint-Père lors de la messe du jeudi 16 février 2017.
Commentant le passage de l’arche de Noé et de la colombe, le pape constate que «La colombe et l’arc-en-ciel, sont fragiles.» «L’arc-en-ciel, est beau après la tempête, mais vient un nuage et il disparaît.» «Même la colombe est fragile »
«L’alliance que Dieu fait est forte», en revanche. «Dieu fait la paix avec nous, mais il est difficile de prendre soin de la paix.» «C’est un travail de chaque jour, car à l’intérieur de nous il y a encore cette semence, ce péché originel, l’esprit de Caïn qui par envie, jalousie, cupidité et désir de domination, fait la guerre.»
Le Pape observe ainsi qu’en parlant de l’alliance entre Dieu et les hommes, nous nous référons au «sang»: «De votre sang, peut-on lire dans la première lecture, je demanderai des comptes, je demanderai des comptes à chaque être vivant, et je demanderai des comptes de la vie de l’homme à l’homme, à chacun de ses frères.» «Nous sommes donc, précise le Saint-Père, gardiens des frères et quand il y a effusion de sang, il y a péché et Dieu nous demandera des comptes.»
«Dans le monde d’aujourd’hui, il y a effusion de sang. Aujourd’hui, le monde est en guerre. Tant de frères et sœurs, même innocents, meurent, parce que les grands, les puissants, veulent un morceau en plus de terre, veulent un peu plus de pouvoir ou veulent faire un peu plus de gain avec le trafic d’armes. Et la Parole du Seigneur est clair: de votre sang, je demanderai des comptes. Même à nous, qui semblons être en paix, ici, le Seigneur demandera des compte du sang de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre.»
«Comment est-ce que je prends soin de la colombe ?» «Qu’est-ce que je fais pour que l’arc-en-ciel soit toujours un guide, pour que ne soit plus versé plus de sang dans le monde ?» «Nous sommes tous impliqués dans ce domaine».
«la prière pour la paix n’est pas une formalité, le travail pour la paix n’est pas une formalité.»
«La guerre commence dans le cœur de l’homme, elle commence à la maison, dans les familles, entre amis, puis va plus loin, dans le monde entier».
«comment est-ce que je chéris la paix dans mon cœur, dans mon âme, dans ma famille ?»
«Que le Seigneur nous donne la grâce de dire: la guerre est finie, et en pleurant d’affirmer la guerre est finie dans mon cœur, dans ma famille dans mon quartier, dans le monde»
Notre photo, le lâché de colombes pour la paix attaquées par un corbeau place Saint-Pierre