Le bar Le Graal de Toulon, ancien lieu fréquenté par des homosexuels, a été racheté en 2015 par la congrégation des Missionnaires de la miséricorde divine (diocèse de Fréjus-Toulon) pour en faire un pub missionnaire, ce à quoi il réussit fort bien… L’agression de deux gauchistes, mercredi soir 25 avril dernier, ne s’est pas réduit à des lancers de farine, comme l’indique Var Matin : les agresseurs, nous apprend le Salon Beige, ont lancé dans cet espace confiné des fioles d’ammoniaque susceptibles de provoquer de graves irritations et brûlures si le gaz ammoniac est dissous dans peu d’eau.
Deux individus encagoulés ont fait irruption dans un bar associatif catholique, ce mercredi soir à Toulon, provoquant un vif émoi. Une quarantaine de personnes assistaient alors à une conférence historique consacrée à « Napoléon III et [au] Mexique catholique ». « Vous êtes du FN, on ne vous laissera pas tranquille, ni l’Action française (dont le site web annonçait cette soirée, Ndlr) », auraient scandé les individus en jetant de la farine. Des propos contre les « impérialistes » ont également été proférés, a-t-on appris de sources concordantes. Deux conseillers municipaux du Front national, dont Amaury Navarranne, étaient effectivement présents dans l’établissement ouvert par le diocèse. « Je suis sorti du bar pour les courser et j’en ai rattrapé un dans une ruelle non loin de là. Je l’ai maîtrisé en attendant l’arrivée de la police », relate le frontiste toulonnais, contacté par Var-Matin. Selon nos informations, l’individu a été placé en garde à vue à l’hôtel de police tandis que son acolyte a pris la fuite. Les deux élus FN ont déposé plainte. Le suspect appréhendé est un Toulonnais âgé de 24 ans. Il est notamment connu pour avoir figuré sur la liste d’un candidat aux dernières élections municipales, en 2014, à Toulon. Le jeune homme était alors présenté comme un militant du Parti de gauche.
Les deux individus sont poursuivis pour « violences ». Reste à savoir si le jet de fioles d’ammoniaque sera considéré comme cas aggravant.
Source: Observatoire de la christianophobie