Aîné d’une famille de quatre enfants, Jean Samer Nassif est né le 20 mai 1967 à Deir-el-Kamar, au Liban, dans le Chouf, lieu de rencontre entre chrétiens et druzes.
Ordonné prêtre en 1993 pour le diocèse de Saïda (le Sidon biblique), nommé curé de paroisse puis professeur de catéchèse à l’Institut St Paul de Harissa, il est ensuite envoyé par son évêque en France pour approfondir sa formation en catéchèse et en théologie. Il rejoint l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) en 2003 pour un service de prédications et de conférences. Il sillonne actuellement la France, multipliant conférences et homélies. Témoignage poignant difficile à transcrire, mais que nous pouvons résumer en ces quelques phrases, à travers lesquelles tout est dit :
Si la France n’est pas d’abord sauvée, l’Orient ne trouvera jamais le salut… combien avez-vous besoin de prière, ô très chère France ! Si vous êtes sauvée, combien, en même temps, des peuples seront sauvés.
France protectrice des chrétiens d’Orient : c’est Soliman le Magnifique qui le déclare à François 1er. Et c’est ce sur quoi comptent nos frères d’Orient. Alors, le père Samir Nassif nous raconte que ses grands-parents priaient quotidiennement le chapelet pour le salut de la France, que lui-même a toujours gardé cette habitude, et qu’il n’a pas manqué de la transmettre à ses neveux et nièces. Persécutés, les chrétiens d’Orient prient pour nous…
Avant de quitter une assemblée bouleversée, le père libanais béni chacun de ses auditeurs, entonne en arabe l’Ave Marie de Lourdes et conclut par ces paroles :
“Vierge Marie, bénis la France… et sauve-la”
Et le voilà parti à la rencontre d’une autre paroisse…