Le pape Léon XIV a canonisa le dimanche 19 octobre 7 nouveaux saints. Mais qui sont ces nouveaux saints que le pape a pris le soin de décrire ?
Un évêque armenien martyrisé en 1915
Il y a l’évêque arménien catholique Mgr Ignace Maloyan, martyr en 1915 par les ottomans pour avoir refusé d’apostasier: «lorsqu’on lui a demandé de renoncer à sa foi en échange de sa liberté, il n’a pas hésité à choisir son Seigneur, allant jusqu’à verser son sang pour Dieu». «Cela me fait penser avec affection au peuple arménien, qui grave la croix dans la pierre en signe de sa foi ferme et inébranlable», a ainsi souligne le pape Léon XIV.
Le premier saint de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Saint Peter To Rot (1912-1945) est un laïc exécuté par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est le premier saint canonisé de Papouasie-Nouvelle-Guinée: pour le pape, il a fait «preuve d’un courage extraordinaire en risquant sa vie pour exercer son apostolat en secret», car «son travail pastoral était interdit par les forces d’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale». Le pape rappelle qu’il a «fermement défendu le caractère sacré du mariage, s’opposant à certaines personnes puissantes».
Les deux premiers saints vénézuéliens et une sainte équatorienne
Les deux premiers saints vénézuéliens dans les personnes de José Gregorio Hernández et de Mère Carmen Rendiles. Le premier fut même surnommé le « docteur des pauvres ». Quant à Sœur Maria Troncatti a dédié sa vie au service des populations équatoriennes. Le pape a rappelé qu’elle a «soigné les membres et les cœurs de ceux qu’elle assistait avec l’amour et la force qu’elle puisait dans la foi et la prière».
Un ministre du culte sataniste converti
Bartolo Longo (1841-1926) fut même un prêtre sataniste: il toucha à la drogue et prit part à des orgies, tout en incitant à apostasier. Mais sa vie commença à changer quand, au cours d’une cérémonie, il entendit les murs trembler et des cris. Non sans difficultés, il se tourna vers la foi et fut même un apôtre du chapelet.