« La résurrection du Christ est la véritable espérance du monde, celle qui ne déçoit pas », a affirmé le pape François le jour de Pâques, depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre : « C’est la force du grain de blé, celle de l’amour qui s’abaisse et qui se donne jusqu’au bout, et qui renouvelle vraiment le monde ». « La mort, la solitude et la peur ne sont plus la parole ultime », a-t-il encore souligné.
A midi, après avoir célébré la messe sur la place Saint-Pierre, le pape a donné la bénédiction « Urbi et Orbi », à la ville et au monde : cette bénédiction particulière, qui confère l’indulgence plénière, aux conditions habituelles prévues par l’Église, notamment de confession et de communion sacramentelles, y compris pour ceux qui suivent la bénédiction à la télévision, à la radio ou sur Internet, est donnée à Noël et à Pâques, ainsi qu’à l’élection d’un nouveau pape.
La force de l’amour, a souligné le pape, « porte du fruit aussi aujourd’hui dans les sillons de notre histoire, marquée de tant d’injustices et de violences » : « Elle porte des fruits d’espérance et de dignité là où il y a de la misère et de l’exclusion, là où il y a la faim et où manque le travail, au milieu des personnes déplacées et des réfugiés… aux victimes du narcotrafic, de la traite des personnes et des esclavages de notre temps. »
Le pape François a demandé « des fruits de paix pour le monde entier » : pour la Syrie, pour la Terre Sainte, le Sud Soudan et dans la République Démocratique du Congo, la péninsule coréenne, pour l’Ukraine, pour le peuple vénézuélien.
« Que le Christ Ressuscité, a-t-il ajouté, apporte des fruits de vie nouvelle aux enfants qui, à cause des guerres et de la faim, grandissent sans espérance, privés d’éducation et d’assistance sanitaire ; et aussi pour les aînés mis à l’écart par la culture égoïste, qui met de côté celui qui n’est pas «productif». » Le pape a également prié pour « ceux qui dans le monde entier ont des responsabilités politiques, afin qu’ils respectent toujours la dignité humaine ».