Alors que le procureur général, Jeff Sessions a rendu deux décisions controversées, le site internet Catholic World Report propose en anglais un éclairage intéressant sur la politique d’immigration américaine.
Extraits choisis et traduits :
“Pour juger les actes du procureur général au regard des enseignements de l’Eglise, il est nécessaire de regarder les déclarations du magistère en matière d’immigration. Le Pape Pie XII a affirmé avec insistance le droit pour tout être humain obligé de quitter son pays en raison des persécutions, de la violence ou de la pauvreté d’émigrer et, chaque nation a le devoir d’accueillir et d’intégrer ces personnes dans une mesure compatible avec le bien commun. (…)
Le Pape Pie XII dans sa constitution apostolique “Exsul Familia Nazarethana” en 1952 affirmait “la loi naturelle elle-même, non moins que la dévotion à l’humanité [no less than devotion to humanity], demande que des voies de migration soient ouvertes à ces personnes. Car le Créateur de l’univers a fait toutes les bonnes choses principalement pour le bien de tous. Puisque la terre offre partout la possibilité de soutenir un grand nombre de personnes, la souveraineté de l’Etat, bien qu’elle doive être respectée, ne peut être exagérée au point que l’accès à cette terre est refusé, pour des raisons inadéquates ou injustifiées, à des nécessiteux et décents, à condition, bien entendu, que la richesse publique, considérée avec soin, le permette.”
Le Saint-Père a ainsi affirmé, d’une manière ferme, le droit des réfugiés à rechercher une nouvelle patrie. Deuxièmement, il a défini le devoir correspondant du nouveau pays, dans l’exercice d’une souveraineté qui «doit être respectée», pour permettre l’immigration par «des gens nécessiteux et décents» où la «richesse publique, considérée très soigneusement, n’interdit pas cette En outre, le Saint-Père a fait référence à une loi américaine particulière et l’a présentée comme une loi bienvenue, mais imparfaite, à compléter par d’autres lois plus réceptives à un éventail plus large de réfugiés
il faut chercher à garantir [aux réfugiés] la même assistance pastorale que celle dont bénéficiaient les chrétiens natifs du pays (…)”