1. Ce tableau de « Marie qui défait les nœuds », peint au 18ème siècle (1700) et attribué à Johan Melchior Schmidtner, est exposé dans l’église St Peter am Perlach à Ausbourg en Allemagne. Il illustre ce texte écrit par saint Irénée au IIe siècle : « Par sa désobéissance, Ève a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce qu’Ève a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi. » (Adversus Haereses III, 22, 4) Intuition confirmée dans les années 60 par le Concile Vatican II : « La foi de Marie dénoue le nœud du péché. » (Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 56) En savoir +
2. La dévotion à « Marie qui défait les nœuds » s’est propagée et le tableau a toujours fait l’objet d’une dévotion. D’abord cantonnée au sud de l’Allemagne pendant plus de deux siècles, puis en Argentine, lorsque le père Bergoglio, futur pape François l’y a fait connaître, elle est devenue mondiale, avec la diffusion d’une neuvaine de prières inspirée du tableau. Une histoire étonnante construite par des acteurs aussi différents qu’un futur pape, un peintre amateur, un prêtre de banlieue, un chômeur devenu éditeur, tous comblés d’être les instruments d’un projet qui les dépasse. En savoir +
3. Pourquoi prier « Marie qui défait les nœuds. » ? Innombrables sont les témoignages de nœuds dénoués concrètement. Ils concernent toutes les difficultés de la vie : la famille, la santé, le travail, le logement, l’argent, les dépendances, les études, etc. Et parfois, des témoignages font état d’un renouveau de la confiance en Dieu. En bons pasteurs, le pape François qui a eu l’intuition, puis le père Celeiro qui a écrit la neuvaine, l’ont bien compris et en ont encouragé la dévotion. En savoir + |