Tout prêtre a notamment comme fonction de remettre les péchés. Comme le canon 965 du Code de droit canonique, « seul le prêtre est le ministre du sacrement de pénitence ». Mais « pour que l’absolution des péchés soit valide, il est requis que le ministre, en plus du pouvoir d’ordre, ait la faculté de l’exercer à l’égard des fidèles à qui il donne l’absolution » (canon 966).
Cependant, il existe quelques cas où un simple prêtre, même muni des facultés requises,ne peut absoudre les péchés. En effet, ces cas ne peuvent être remis par un prêtre en raison de leur gravité dans la vie de l’Église.
Des cas réservés au Siège Apostolique ou à l’évêque diocésain
Un article publié sur Aleteia donne un aperçu de ces cas réservés au Siège Apostolique ou à l’évêque diocésain: la profanation des choses consacrées, la violence physique contre le pape (canon 1370) ou les abus sexuels commis par des prêtres.
Rappel du canon 1370, alinéa 1er:
Can. 1370 – § 1. Qui commet un acte de violence physique contre le Pontife Romain encourt une excommunication latæ sententiæ réservée au Siège Apostolique à laquelle, s’il s’agit d’un clerc, peut s’ajouter en raison de la gravité du délit une autre peine, y compris le renvoi de l’état clérical.