Par Alors que nous nous sommes pas encore dans une période où le violet est utilisé dans la liturgie, on peut s’interroger sur sa signification. Comme l’écrivait Eugène Vandeur, dans La Sainte Messe, Notes sur la Liturgie (Abbaye de Maredsous, Belgique, 1937, p. 57 et s.), « Le violet, dont les reflets chatoyants et sombres saturent les yeux, était regardé dans l’antiquité comme la couleur, significative de la royauté, de la puissance, des hautes dignités, de la richesse. L’Église a transposé plutôt que renversé ce symbolisme, en l’appliquant à la pénitence, à la prière, dans l’affliction, à l’humiliation ; n’est-ce pas là en effet ce qui nous enrichit et nous élève ? » Le violet est associé à la pénitence et à l’humilité. Et non à une certaine ostentation comme on peut le lire dans le courrier des lecteurs publié dans tel journal ! À la lumière du violet, on pourra méditer en période d’Avent et de Carême sur l’humilité comme “porte d’entrée de toutes les vertus”.
