Au Québec, avec la fin du programme de gratuité de la FIV en 2015[1], le recours à la technique a diminué de 60% en trois ans.
En 2014-1015, la facture globale des FIV s’était élevée à 74 millions de dollars, un budget jugé trop important par Gaétan Barrette, le Ministre de la Santé. Par ailleurs, le coût des FIV se compte en milliers de dollars tandis que l’insémination artificielle coûte quelques centaines de dollars. Le ministre avait choisi de maintenir le remboursement des inséminations artificielles en remplaçant celui des FIV par un système de crédit d’impôts sous conditions de ressource. En outre, le crédit d’impôt pour ceux, qui ont déjà un enfant par exemple, est supprimé. Pour ceux qui y droit, le crédit d’impôt peut couvrir de 20 % à 80 % des dépenses selon les revenus de la famille.
Cette politique financière a conduit au transfert des demandes de FIV vers les inséminations artificielles. Ces dernières sont passées de 14 826 en 2014 à 17 976 en 2017[2]. Selon Revenu Québec, 2000 personnes ont eu recours à la FIV, à leurs frais, au Québec en 2016.
[1] Vers la fin de la gratuité des médicaments pour la PMA au Québec
[2] Données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Source: genethique.org