Par Comme le souligne le site de la conférence des évêques de France, “le Jeudi Saint, l’Église célèbre la messe « en mémoire de la Cène du Seigneur », puis le Saint Sacrement est déposé au « reposoir », l’autel est dépouillé, la croix est enlevée et voilée. Tout ce dépouillement : le Christ est entré dans sa passion, dépouillé de tout. C’est une nuit d’adoration, les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint-Sacrement (le pain et le vin consacrés au cours de la messe) jusque tard dans la nuit.” La messe « en mémoire de la Cène du Seigneur » est la dernière messe célébrée avant celle de la vigile pascale: le lendemain, le Vendredi Saint, il y aura juste une célébration de la Passion à l’issue de laquelle on communie mais qui ne donne lieu à aucune consécration du pain et du vin (on parlait naguère de messe des présanctifiés).
On notera qu’il n’y a pas de célébration “individuelle” de la liturgie, la messe « en mémoire de la Cène du Seigneur » étant généralement célébrée dans l’après-midi ou en soirée.
On pourra lire l’homélie du pape Jean-Paul II prononcée lors du Jeudi Saint, le 9 avril 1998.
