Les 17 et 18 novembre prochains, le Museum national d’histoire naturelle de Paris accueillera « un colloque sur la pratique des mères porteuses, ou gestation par autrui (GPA) ». Cet évènement est sponsorisé par l’Institut du genre, mais aussi par « deux prestigieuses universités parisiennes » et la région île de France. Ce dernier sponsor a suscité la réaction de La Manif Pour Tous, qui demande à Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional, de supprimer intégralement « et de toute urgence » le financement octroyé.
La Manif Pour Tous dénonce le parti pris des organisateurs et intervenants du colloque en faveur de la GPA. L’objectif est de « montrer que la pratique [de la GPA] est révélatrice des transformations de la société globale, avec ses nouveaux enjeux médicaux, socioculturels et juridiques. Il vise également à créer un nouveau réseau scientifique interdisciplinaire et international de façon à mieux comprendre ces enjeux, en envisageant notamment de mettre en place des études comparatives et des réflexions communes ». N’est-ce pas vouloir montrer que la GPA est « acceptable et inéluctable » ? LMPT rappelle que la GPA « est une violence inouïe faite à la femme et l’enfant », et « ne saurait être un sujet dont on discute comme de n’importe quel autre » : la GPA est « une pratique scandaleuse [qui] réduit la femme à un outil de production et son enfant à un produit », sujet sur lequel on ne peut conduire un colloque « sans prévoir et annoncer d’emblée un objectif d’éradication ».