Le journaliste, Henri Tinq, considéré par ses pairs comme spécialiste du catholicisme n’en décolère pas, les évêques sont des lâches, des gestionnaires qui se discréditent.
Où sont donc les prophètes de 2002 qui faisaient rempart contre le FN ? Mais aussi aussi où sont les La Croix, La Vie qui n’osent parler de peur de perdre leur électorat. Comment ces évêques ne crossent-ils pas leurs troupes “au mieux Fillonnistes” au pire pro le Pen ?
Cette dernière petite phrase en dit long sur l’objectivité de Monsieur Tinq dans un article qui titre sa honte d’être catholique. Il n’aura pas pourtant échappé aux lecteurs assidus du spécialiste qu’il connait bien mal la foi catholique et que son dernier papier semble bien éloigné du combat même du pape François.
La vérité est que les évêques sont plus divisés qu’en 2002 avec une forte perte de vitesse d’une ancienne garde plus sociale face à une génération montante plus Benoit XVI et pape François. Une génération issue de la vague Jean-Paul II qui correspond aussi à la réalité sociologique des catholiques aujourd’hui.
La vérité c’est que les catholiques ne se laissent plus intimider par les fulminations et ostracismes de la gauche médiatique. Aujourd’hui les catholiques sont avant tout catholiques et cela est difficilement compréhensible par des générations et des idéologies opportunistes. Les catholiques se sont tellement fait taper dessus qu’ils ont maintenant le cuir tanné.
Dieu premier servi est leur mot d’ordre. Il n’est pas idéologique, il n’est pas militant, il n’est pas extrémiste, il est fidélité et amour au Christ, chemin, vérité et vie.