Dans un tweet récent, Mgr Aillet faisait part de sa prière pour Simone Veil, rappelant que l’avortement demeurait un acte grave conduisant à la mort d’enfants.
Certains lecteurs ont réagi à ce tweet, accusant l’évêque de Bayonne de se prendre pour Dieu, jugeant Madame Veil. Le tweet faisait plus qu’inviter à la prière, se gardant de prononcer un jugement que seul Dieu, qui sonde les reins et les cœurs, peut émettre. Les commentaires détournaient ensuite le propos sur un terrain qui porte sa propre gravité, mais qui est d’un autre ordre, la pauvreté, invitant le prélat et les catholiques à s’occuper plutôt des pauvres que de cette question.
Pourtant, l’une n’est pas exclusive de l’autre et les opposer relève de l’amalgame.
Dès que l’occasion nous est donnée nous relayons ici des initiatives en faveur des plus faibles, conformément à la tradition de l’Église et aux exigences de l’Évangile. Nous profitons donc de l’occasion pour relayer cette chaîne de prière pour Simone Veil, ce qui ne peut qu’être un témoignage de charité chrétienne, loin de toute condamnation binaire et qui n’est pas une canonisation de son action. La République s’en charge.
Cette intention se double d’une prière pour les bébés avortés, rappel discret de leur humanité qui suppose qu’eux-aussi ont une âme appelée à voir Dieu face à face.