Le pape François s’est rendu en Suède les 31 octobre et 1er novembre derniers pour commémorer les 500 ans de la Réforme de Luther. Après de nombreuses précautions oratoires qui ont voulu préciser qu’il ne s’agissait pas de célébrer, mais de commémorer, après avoir de façon un rien capillotracté montré que le voyage du pape se situait en amont de la rupture de Martin Luther qui en 1516 était encore catholique, le pape François a donc atterri en Suède où il a été accueilli chaleureusement tant par la famille royale que par les luthériens et catholiques venus à Malmö pour une soirée voulue résolument festive.
Témoignages, discours et engagements furent les trois temps de cette soirée qui suivait la prière commune de Lund. Alors que quelques jours avant ce voyage, le cardial Koch insistait sur le fait que l’action laissait la place aux discussions de fond dans les relations œcuméniques, c’est pourtant un engagement à l’action commune qu’ont pris catholiques et Luthériens. Une action qui se veut témoignage, pour “développer une culture de collaboration”.
Une volonté manifestée par la signature d’une déclaration d’intention conjointe «Call for action», signée par Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis, et Maria Immonen, Directrice du World Service, l’organe caritatif de la Fédération Luthérienne Mondiale, dans le but de «développer et consolider une culture de collaboration pour la promotion de la dignité humaine et de la justice sociale».