En présence d’un million de personnes, le pape Léon XIV a célébré la messe. Mais au-delà de son affluence significative, c’est aussi le message du pape qui a été remarqué. Au cours de son homélie, le pape a abordé la question de la soif spirituelle. Nous sommes faits «non pour une vie où tout est acquis et immobile, mais pour une existence qui se régénère constamment dans le don, dans l’amour». «Nous ressentons une soif si grande et si brûlante qu’aucune boisson de ce monde ne peut l’étancher».
« Ne trompons pas notre cœur en essayant de l’apaiser avec des substituts inefficaces!»
«Face à cette soif, ne trompons pas notre cœur en essayant de l’apaiser avec des substituts inefficaces!» Pour le pape, de cette soif, il faut «en faire un tabouret sur lequel nous pouvons monter pour nous pencher, comme des enfants, sur la pointe des pieds, à la fenêtre de la rencontre avec Dieu». «Et il est beau, même à vingt ans, de Lui ouvrir grandement notre cœur, de le laisser y entrer, pour ensuite nous aventurer avec Lui vers les espaces éternels de l’infini».
Le pape Léon XIV cite saint Augustin
Le pape a cité saint Augustin, dont il se revendique en raison de son appartenance à l’ordre de Saint-Augustin (OSA), dont il est le premier représentant à accéder sur le Siège apostolique. Léon XIV a rappelé l’interrogation que se posait saint Augustin: «Quel est donc l’objet de notre espérance […] ? Est-ce la terre? Non. Est-ce quelque chose qui vient de la terre, comme l’or, l’argent, l’arbre, la moisson, l’eau […]? Ces choses plaisent, elles sont belles, elles sont bonnes» (Sermon 313/F, 3). «Cherche celui qui les a faites, c’est Lui ton espérance» (ibid.).
On peut suivre la cérémonie qui a eu lieu à Tor Vergata sur cette vidéo: