Le 14 mars 2015, Jenny, âgée de 40 ans, s’écroule de douleur. Alors qu’ « elle a l’impression que ses jambes sont traversées de milliers d’aiguilles », son médecin « lui diagnostique un syndrome de Guillain-Barré ».
Il rédige un courrier à l’attention de l’hôpital où sera envoyé Jenny afin d’informer les médecins hospitaliers du diagnostic. Malheureusement, « personne ne semble tenir compte de la lettre » qui sera par la suite égarée, et les médecins de l’hôpital lui diagnostiqueront « une angine de poitrine ».
Seulement quelques heures après son arrivée, Jenny qui « cesse de respirer et fait un arrêt cardiaque », sera « placée sous appareil respiratoire, dans un coma artificiel ».
Aujourd’hui Jenny fait « le récit » de ces jours « les plus traumatisants de son existence » pendant lesquels elle est restée immobile dans le coma. « Je ne répondais à aucun test de réflexe basique. Le médecin a conclu que je n’avais aucune chance de m’en sortir. Que je serai un légume toute ma vie. » « Elle se souvient de ces phrases, car elle les a entendues. Immobile dans son coma, elle entend ce qui se passe autour d’elle.» Jenny se souvient de « cette fois, où le médecin explique à son mari qu’il est temps de la laisser partir, de débrancher les machines». Mais son mari refuse et « exige encore de la patience ». « J’avais toujours dit à mon époux que, si je devais finir ainsi, il fallait me tuer. Je le remercie de ne pas m’avoir écoutée. »
Peu de temps après, les médecins diagnostiquent enfin le syndrome de Guillain-Barré. Avec « le protocole médicamenteux » adapté, Jenny, qui a aujourd’hui « recouvré quasiment toutes ses capacités », émergera en quelques jours.
Source Généthique