En rentrant de Suède, où les femmes peuvent être ordonnées évêques dans l’Eglise luthérienne, les journalistes n’ont pas manqué de revenir sur l’ordination des femmes dans l’Eglise catholique.
Le Saint-Père a réaffirmé de façon claire la position de l’Eglise, se coulant dans les propos de Jean-Paul II : « la dernière parole claire a été donnée par saint Jean-Paul II et elle reste d’actualité »,
Puis il a expliqué
Dans l’ecclésiologie catholique il y a deux dimensions, a-t-il poursuivi : « la dimension pétrinienne, qui est celle des apôtres, la pastorale des évêques – et la dimension mariale, qui est la dimension féminine de l’Eglise ». « Qui est plus important dans la théologie et dans la mystique de l’Eglise : les apôtres ou Marie, au jour de la Pentecôte ?, a demandé le pape. C’est Marie ! (…) L’Eglise est femme ! (…) L’Eglise n’existe pas sans cette dimension féminine » qui est aussi sa dimension « maternelle ».