Suite à la nomination du gouvernement, Jean-Marie Andrès réagit lors d’une interview pour La Vie.
Extraits :
« Ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas sûr que ce soit une bonne nouvelle », réagit Jean-Marie Andrès, président des Association familiales catholiques (AFC) […] « L’expérience que nous avons d’Emmanuel Macron, c’est qu’il n’a commencé à s’intéresser à la thématique familiale qu’entre les deux tours »
[…]
D’un autre côté, « quand on a un ministre de la famille, c’est loin de suffire », poursuit-il.« Les problématiques familiales touchent aussi les ministères de l’Éducation nationale, des Finances[…], du Travail, de la Santé… » « Aujourd’hui, nous ne sommes pas très avancés. Rien ne nous permet d’être optimistes », conclut-il, tout en concédant qu’il s’agit peut-être d’« une manière de s’échapper de querelles de nature un peu idéologiques », comme la réforme du « mariage pour tous » ou la mutation du ministère « de la Famille » en ministère « des Familles » […]
Après l’élection d’Emmanuel Macron, les AFC avaient manifesté leur méfiance par rapport au programme du nouveau président de la République « dans les domaines de la politique familiale, de l’éducation, du droit de la famille, de la bioéthique… », qualifié de « trop souvent ambigu ou dans la continuité du quinquennat qui s’achève » dans un communiqué du 9 mai.
« Les AFC seront en conséquence particulièrement vigilantes sur ces domaines qui concernent au premier chef les familles », avaient-elles averti.
Source AFC