Cette fois-ci, c’est selon le rit byzantin que la messe annuelle de l’Oeuvre d’Orient sera célébrée. En effet, Mgr Borys Gudziak, évêque de l’Éparchie Saint-Volodymyr le Grand de Paris pour les Ukrainiens gréco-catholiques de France, de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg et de la Suisse célébrera la divine liturgie. Cette célébration aura lieu le dimanche 27 mai 2018 à partir de 15 h, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris et ordinaire des catholiques de rite oriental en France.
On notera, sur le site de l’Oeuvre d’Orient, une présentation de L’Église gréco-catholique d’Ukraine:
L’Église gréco-catholique d’Ukraine naît en 988 avec le baptême de Vladimir, grand prince de la Rus’ de Kiev. En 1596, l’acte d’union de Brest-Litovsk établit la communion des diocèses d’Ukraine avec Rome tout en confirmant leur liturgie, leurs rites et leurs coutumes : c’est la fondation officielle de l’Église gréco-catholique d’Ukraine.
Le métropolite de Lviv, André Chepthyckyj, grand précurseur du mouvement œcuménique, est emprisonné par les russes de 1914 à 1917. Son successeur, le cardinal Josyf Slipyj et tous les évêques ukrainiens sont arrêtés en 1945. En 1946, un pseudo-synode convoqué par Staline prononce la liquidation de l’Église gréco-catholique : 3000 églises et 150 monastères sont confisqués et les fidèles sont condamnés à l’exil ou à la clandestinité. En 1991, le cardinal Myroslav Lubachivskyj, archevêque majeur, rentre en Ukraine. La cathédrale de Lviv est rendue aux gréco-catholiques ainsi que 900 des églises fermées ou confisquées par Staline. Le 21 août 2005, le siège est officiellement transféré de Lviv à Kiev. L’Église compte environ 8 millions de fidèles en Ukraine et en diaspora. Le Patriarche est S.B. Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kyiv-Halytch, primat de l’Église gréco-catholique d’Ukraine.
Source site de l’Oeuvre d’Orient