L’homme politique chrétien est appelé « à essayer, avec humilité et courage, d’être un témoin » en proposant « avec compétence des projets de lois compatibles avec la vision chrétienne de l’homme et de la société », affirme le pape François.
C’est ce qu’il a dit en recevant, ce mercredi 22 août 2018, les participants à la rencontre internationale organisée par le Réseau des législateurs catholiques internationaux (International Catholic Legislators Network), indique Vatican News en italien.
Rappelant que la réunion de cette année se concentrait sur la liberté de religion et de conscience, le pape a souligné que ceux qui se sont engagés à promouvoir le bien commun « peuvent et doivent apporter leur contribution aussi » à cette « question cruciale».
« La situation des chrétiens et des autres minorités religieuses dans les régions traversées par le fondamentalisme s’est tragiquement aggravée », a-t-il constaté. Ce sont des régions, a poursuivi le pape, où les « positions intolérantes, agressives et violentes » ont causé et nourrissent encore « la discrimination, le harcèlement et la persécution pure et simple qui ne sont pas toujours suffisamment poursuivis par l’autorité constitutionnelle ».
Mais « le vrai danger, a expliqué le pape, est de combattre l’extrémisme et l’intolérance avec autant d’extrémisme et d’intolérance, dans les attitudes et les paroles ». Il a souligné qu’il y avait deux idéologies « opposées, mais tout aussi menaçantes » pour la liberté de religion et de conscience : « le relativisme laïciste et le radicalisme religieux, qui est en fait, a-t-il noté, pseudo-religieux ».
Source : Zenit.org