Par Venu à Trieste, le pape François a lancé un appel à revivifier la démocratie. En effet, pour clore les 50èmes Semaines sociales de l’Église catholique d’Italie, le pape a parlé de «la contribution décisive des catholiques» à la démocratie dans la péninsule. Pour le souverain pontife, «chacun doit se sentir partie prenante d’un projet communautaire».
La poursuite du bien commun
Le pape a ainsi cité Giuseppe Toniolo (1845-1918), qui joua un rôle dans l’Action catholique italienne et qui fut à l’origine de la première édition des Semaines sociales. Il a ainsi défini la démocratie comme «cet ordre civil dans lequel toutes les forces sociales, juridiques et économiques, dans la plénitude de leur développement hiérarchique, coopèrent proportionnellement au bien commun». Pour le pape, «il est évident que la démocratie n’est pas en bonne santé dans le monde d’aujourd’hui». Il s’est même déclaré inquiet de l’abstention: «je suis préoccupé par le peu de gens qui vont voter. Qu’est-ce que cela signifie ?». Une prise de position qui peut s’adresser bien au-delà du contexte italien…
Source: Vatican News
On pourra relier le texte inédit du pape publié pour ces semaines sociales.
