Par La tension monte au Pakistan entre les autorités et les groupes islamistes qui se sont constitués en partis. Ils savent que dans ce pays, la rue finit toujours par commander. L’avenir politique du Pakistan est sombre, et celui des chrétiens encore plus ténébreux…
Les manifestants islamistes ont annoncé la suspension de leur agitation qui depuis deux semaines paralyse plusieurs villes au Pakistan, et qui a déclenché des affrontements avec la police, qui ont causé la mort de sept personnes. Ce matin [27 novembre], les extrémistes ont obtenu ce qu’ils voulaient: la démission de Zahid Hamid, ministre [fédéral] de la Justice, accusé de blasphème pour avoir approuvé une loi ne prévoyant pas de serment d’allégeance au prophète Mahomet pour les parlementaires. Les tensions de ces derniers jours ont eu un impact sur la vie de tous et notamment sur celle des chrétiens.
De fait, et pour des raisons de sécurité, la procession annuelle pour la fête du Christ-Roi qui était prévue pour se dérouler hier [dimanche 26 novembre] a été annulée. « Nous étions prêts, mais nous avons dû respecter la volonté des services de sécurité. Des personnes auraient pu mal interpréter nos hymnes dans cette ambiance de peur et de terreur », a déclaré Rafique, un catéchiste, à l’issue de la messe célébrée dimanche dans la cathédrale du Sacré-Cœur de Lahore. […] Le Père Inayat Bernard, recteur de la cathédrale de Lahore, a estimé que l’administration gouvernementale n’aurait jamais dû toucher à une disposition aussi controversée. Il a ajouté: « Les manifestants devraient montrer de la tolérance et ne pas gêner les activités économiques et la paix dans le pays. [Nous avons annulé la procession] par respect pour les autorités, et nous prions pour qu’elles soient capables de restaurer l’ordre. »
AsiaNews, 27 novembre – © CH pour la traduction.
Source Christianophobie Hebdo.
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