Le Saint-Siège salue le premier projet de traité sur l’interdiction des armes nucléaires, qui a été adopté aux Nations unies le 7 juillet 2017, par 122 pays. Pour Mgr Silvano Maria Tomasi, secrétaire délégué du Dicastère au service du développement humain intégral, « ce vote très important est un nouveau pas dans la recherche de la paix ».
A l’antenne de Radio Vatican, Mgr Tomasi rappelle que « depuis quelques années, certains États, y compris le Saint-Siège, travaillaient pour arriver à bannir non seulement l’usage mais aussi la possession des armes nucléaires ». « Acquérir et posséder des armes nucléaires ou des dispositifs explosifs nucléaires est vraiment inacceptable, insiste-t-il. Et avec ce traité, cela ne peut plus se faire ».
Il se réjouit de l’ouverture d’un chemin « pour créer une mentalité qui porte enfin à la conscience que la sécurité d’un pays et de tous les pays n’est pas dans le fait d’avoir la bombe atomique mais qu’aucun pays ne l’ait ».
Aux puissances qui contestent ce traité comme inapplicable, Mgr Tomasi fait observer que la dissuasion nucléaire n’est plus acceptable : « nous devons tenir compte de ce que cette menace réciproque de mort n’est pas la voie que doit emprunter la famille humaine ; la route à emprunter est celle de la collaboration et de la recherche d’un dialogue permanent à travers des structures internationales efficaces. La sécurité est garantie par le dialogue et non par la force ».
Le texte sera ouvert à la ratification le 20 septembre et entrera en vigueur si cinquante pays le signent.
Source Zenit