En 2000, Mgr Schooyans brisait un tabou et dévoilait la face cachée de l’ONU dans son livre du même titre.
En matière de droits de l’homme, l’ONU inquiète. Elle est en train d’enterrer la conception réaliste des droits de l’homme : celle des déclarations de 1789 et de 1948, selon lesquelles tous les hommes naissent avec les mêmes droits – droit à la vie, à la liberté, à l’association, etc.
Un livre à lire même si les chiffres et exemples ont un peu vieilli. La réalité, elle, est bien présente aujourd’hui et les combats de l’OMS en font le fer de lance de la déstructuration de la personne humaine et de l’infiltration insidieuse du gender à l’école et ailleurs.
Les textes émanant de cet organisme de l’ONU font office de “lois cadres” pour tout ce qui concerne la santé et donc la dignité humaine. Ils sont tous pervertis à la base sur deux points fondateurs. La notion de dignité n’est pas conforme à la vérité anthropologique et la notion de droit est biaisée par la dissociation entre le droit universel découlant de la dignité et la multiplication des droits particuliers souvent contradictoires entre eux.
Ainsi, l’éducation nationale française se cache-t-elle derrière ces “lois cadres” pour déstructurer l’éducation sexuelle des enfants, tandis qu’une nouvelle revendication se fait jour avec le droit de reproduction, qui deviendrait une sorte de loi constitutionnelle supra-nationale rendant obligatoires PMA et GPA.
Créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec la mission de promouvoir ces droits et de les faire respecter, l’ONU s’éloigne de plus en plus de sa référence fondatrice, qui l’appelait à édifier de nouvelles relations internationales. Fortement influencée par la pensée anglo-saxonne, l’ONU tend désormais à considérer les droits de l’homme comme le produit de conventions qui, une fois ratifiées, acquièrent force de loi. Ici, la recherche de la vérité n’a pas sa place. Le mot consensus est le nouveau talisman, la source du droit ; c’est lui qui définit le “politiquement correct”.
Ainsi, en utilisant le droit international positif, l’ONU procède à une concentration pyramidale du pouvoir. Rognant la juste souveraineté des nations, elle se pose de plus en plus en super-État mondial. Elle exerce un contrôle de plus en plus centralisé sur l’information, la santé et les populations, les ressources du sol et du sous-sol, le commerce mondial et les organisations syndicales, enfin – et surtout – sur le droit et la politique. Exaltant le culte néo-païen de la Terre-mère, elle prive l’homme de la place centrale que lui reconnaissent les grandes traditions philosophiques, juridiques et religieuses.
Peut-on lire sur la présentation de La face cachée de l’ONU
Si nombre d’organismes et associations se battent au niveau national ou européen, les véritables fondements de la société de demain s’écrivent dans ces organisations onusiennes gangrenées par le New-age et la Franc-Maçonnerie. Il n’est pas besoin d’être complotiste pour le constater, les tenants du New-age l’affirment eux-même comme une évidence.