Du samedi 7 au dimanche 8 octobre 2017, pour la 16e Nuit Blanche, treize églises de Paris sont ouvertes, auxquelles s’ajoutent le Collège des Bernardins et deux lieux associés, et accueillent des manifestations artistiques contemporaines visuelles ou sonores.
Les Parisiens viennent par milliers découvrir les œuvres exposées dans les églises, ou écouter les concerts produits cette nuit-là. Nuit Blanche 2017 est donc une occasion de découvrir ces églises souvent méconnues.
Treize églises sont ouvertes à cette manifestation populaire alliant réflexion et beauté ainsi que trois lieux emblématiques associés, le Collège des Bernardins, la Galerie Saint-Séverin et le Cloître des Billettes.
Les artistes sollicités par Charlotte Laubard, directrice artistique de cette édition, pour exposer leurs œuvres à partir du thème, « Faire œuvre commune », invitent le public à suivre un itinéraire inédit développé sur deux parcours situés au nord et au centre de la ville.
Les œuvres, surtout des installations mais aussi des concerts et des performances chorégraphiques, sont accueillies dans ces édifices selon le génie propre des lieux et des artistes sollicités.
Tous ces projets ont été élaborés en concertation entre les artistes, la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris, le clergé responsable, et Art, Culture et Foi / Paris.
Affiche de Manuel Burger et Pierre Vanni
Parcours Centre…
Programmation « IN » sur une proposition de Charlotte Laubard, directrice artistique de Nuit Blanche
● Saint-Eustache (1er) : Lutz Bacher / Anri Sala, Please (LC) / Uomoduomo, projection vidéo.
Cette artiste américaine travaille avec des médias variés, vidéo, photographie et autres techniques mixtes. Ses œuvres s’inspirent de la culture populaire, d’objets trouvés, de souvenirs personnels tout en s’intéressant aux questions d’identité. Elle travaille à partir d’archives vidéo de Léonard Cohen.
Au sein de l’église Saint-Eustache résonnent une prière et un soupir endormi. Deux figures apparaissent. D’abord celle d’un grand prêtre de la folk, Leonard Cohen, dont la figure dépasse furtivement d’un rideau de scène. Puis celle d’un homme possiblement sans-abri qui somnole sur un banc d’église. La douce supplique du « Please » de Leonard Cohen, qui tourne en boucle et la fragilité du corps assoupi viennent souligner l’atmosphère de recueillement de l’église tandis qu’ils rendent hommage à l’engagement artistique et social de la paroisse auprès de la collectivité.
Les deux vidéos sont présentées par la collection de la Collection Pinault qui ouvrira, début 2019, un nouveau site d’exposition dans l’ancienne Bourse de Commerce du quartier des Halles.
Une proposition de Collection Pinault-ParisDe 19h à 7h, rue du Jour, Paris 1er – M° / RER Chatelet-les-Halles. Accès handicapés.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Saint-Eustache (1er) : John Armleder, La Chapelle du Souvenir, Installation.
L’œuvre de John Armleder, dans la Chapelle des Charcutiers inaugurée en 2000, est constituée d’un ensemble d’éléments amovibles qui respectent les principes des monuments historiques.
Deux Pour Paintings aux couleurs en cascade réalisées dans l’église y côtoient des clous au sol, une table et une urne de verre que surmonte l’image projetée d’une croix bleutée.
C’est ce qui lie une association de charcutiers, un artiste suisse et une chapelle parisienne. En 2000, l’association fait appel à John Armleder afin qu’il repense leur chapelle, détruite par un incendie. Lors d’une messe annuelle, une feuille sur laquelle sont inscrits les noms des charcutiers morts dans l’année est déposée dans l’urne posée sur l’autel, gardant ainsi leur mémoire.Ce projet a été réalisé dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires. Initiée par la Fondation de France, cette action permet à des citoyens de passer commande à un artiste dans un but d’intérêt général.
Médiation : Mari Linnman, 3ca / www.nouveauxcommanditaires.eu / Avec le soutien de la Fondation de France.De 19h à 7h, rue du Jour, Paris 1er – M° / RER Chatelet-les-Halles. Accès handicapés.
●SiteEn partenariat avec la Mairie de Paris et le Souvenir de la Charcuterie française.
● Saint-Merry (4e) : Children of the light, A notre étoile , installation.
Cette installation lumineuse est une expérience de lumière immersive conçue par « Children of the light », un collectif d’artistes néerlandais. Ces artistes proposent une vision nouvelle de ce bâtiment religieux gothique flamboyant du XVIe siècle, en le prenant dans sa totalité, du pavement aux voûtes, en s’appuyant sur la force visuelle de ses piliers, de ses bas-côtés, de sa nef et de son chœur où est installé un espace de contemplation des cycles de l’œuvre, sonorisée, d’une dizaine de minutes.
Pourquoi un duo d’artistes habitués à concevoir des atmosphères lumineuses pour des concerts de musique électronique s’intéresserait-il à une ancienne église parisienne ? Peut-être car il y a dans les concerts comme dans les cérémonies, qu’elles soient religieuses ou laïques, cette sensation galvanisante pour les participants de baigner dans la même lumière. À ce titre, À notre étoile invite les visiteurs à pénétrer dans un halo de lumière blanche dont les nuances ne cessent de changer à mesure qu’ils progressent au sein de cette architecture séculaire.
Sur une commande de Nemo, Biennale internationale des arts numériques – Paris / Île-de-France. Production Arcadi, en coréalisation avec la Nuit Blanche Paris, Art, Culture et Foi / Paris, le Centre pastoral Saint-Merry et Voir & Dire.De 19h30 à 4h, 76 rue de la Verrerie, Paris 4e – M° Hôtel-de-Ville. Accès handicapés, avec assistance.
Effet stroboscopique déconseillé aux personnes sensibles.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi /Paris. En savoir plus avec Voir & Dire…
Rétrospective – Les douze Nuits Blanches de Saint-Merry. (Diaporama).
Programmation « OFF » sur propositions associées
● Saint-Nicolas-des-Champs (3e) : Agnès Winter, Ninive, performance visuelle et sonore.
Artiste peintre, Agnès Winter réalise depuis plusieurs années des projections monumentales. A l’extérieur de l’église, sur la façade, une projection en silence de portraits photographiques réalisés en Irak, dans la plaine de Ninive, avec la collaboration d’Anne-Laure Coulibaly, infographiste, réalisatrice d’images pour projections géantes.
Partir ou rester ? Les visages de la plaine de Ninive expriment un douloureux questionnement et nous renvoient à une autre interrogation : accueillir ou se détourner ? Les regards illuminent en silence la façade de l’église Saint-Nicolas-des-Champs alors qu’à l’intérieur résonne un parcours sonore composé de musiques de compositeurs de divers pays orientaux. L’éclairage des trois nefs de l’église met en valeur l’architecture et invite à la méditation.
Agnès Winter réalise des projets pluridisciplinaires et d’art public dans différents lieux du monde autour du sourire et de la paix dans le monde.De 19h à 0h, 254 rue Saint-Martin, Paris 3e – M° Arts-et-Métiers / Réaumur-Sébastopol. Accès handicapés.
●SiteEn partenariat avec Edel spectacle et le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris, de l’Œuvre d’Orient, du jumelage Lyon-Mossoul et de la Paroisse Saint-Nicolas-des-Champs.
● Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (4e) : Acœurvoix, Des voix dans la nuit, performances musicales.
Des voix dans la nuit, organisé par l’association Acœurvoix, est un concert de solidarité culturelle. Deux cent choristes accompagnés par cinq chefs de chœurs présentent un programme de musique vocale. Solistes et instrumentistes se relaient tout au long d’un concert de partage entre musique ancienne, musique baroque et création contemporaine. Chant choral et concerts vocaux y alternent avec des récitals alto / piano et flûte / piano pour réaliser une exceptionnelle performance musicale.
Créée il y a 14 ans, Acœurvoix défend le partage des projets musicaux et vocaux d’artistes lyriques et de chœurs aux côtés de personnes en situation de handicap. Avec le soutien de Valorus Group.De 20h à 2h, 12 rue des Blancs-Manteaux, Paris 4e – M° Rambuteau / Saint-Paul. Accès handicapés.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Saint-Paul – Saint-Louis (4e) : Joce Mienniel, Dans la forêt, performance musicale.
L’artiste flûtiste est seul en scène derrière un écran de tulle sur lequel est projetée l’image, soit de villes et d’usines désaffectées dans lesquelles la nature reprend ses droits, soit de forêt naturelle, où règne une sorte de géométrie. Une forme de poésie urbaine se dégage de cette performance solo d’au moins 50mn, répétée plusieurs fois, accompagnée des images de Romain Al’l projetées sur 4 tableaux
Flûtiste classique de formation, compositeur, orchestrateur et arrangeur, Joce Mienniel est un musicien hors normes dont les activités se déploient à travers un large champ musical : Jazz et musiques improvisées, pop, rock, musiques du monde, sans oublier les compositions pour le petit et le grand écran. Avec le soutien de La Dynamo de Banlieues Bleues.De 21h à 2h, 99 rue Saint-Antoine, Paris 4e – M° Saint-Paul. Accès handicapés avec assistance.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Saint-Louis en l’Île (4e) : Benjamin Viaud, Glass en miroir, performance musicale à l’orgue. Benoit Lemercier, D’un infini à l’autre, sculpture.
Récital d’orgue pour célébrer les 80 ans du compositeur Phil Glass. Exécution en continu des œuvres emblématiques de ce compositeur minimaliste américain jouées à l’orgue de Saint-Louis en l’Île, avec en alternance des créations écrites “à la manière de …”, où se reflètent les structures répétitives du musicien new-yorkais, comme un miroir de notre civilisation. Benjamin Viaud est ingénieur, organiste et compositeur, président de l’association des grandes orgues de Saint-Louis en l’Île.
En contrepoint et en écho de ses boucles musicales répétitives, Benoit Lemercier expose 5 sculptures monumentales qui procèdent d’une recherche mathématique et spirituelle entre l’infiniment grand et l’infiniment petit : 3 Supercordes blanches et 2 Hypercubes noirs.Le sculpteur Benoit Lemercier appréhende les mystères de l’univers qui nous entoure en construisant une représentation visuelle de la réalité qui n’est pas perceptible par nos cinq sens.De 19h à 0h, 19 bis rue Saint-Louis-en-l’Île, Paris 4e – M° Pont-Marie. Accès handicapés avec assistance.
●SiteEn partenariat avec la Galerie Dutko et le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Cloître des Billettes (4e) : Ilkse Maître et Vincent Breed avec la complicité des « Vues de l’esprit », les Yeux grands ouverts, installation.
L’œuvre proposée est une déambulation au Cloître des Billettes sous le regard collectif de globes oculaires démesurés. L’œuvre centrale, L’Œil de Mars, de l’artiste Ikse Maître est un œil gigantesque à l’esthétique réaliste avec un comportement propre à celui d’un œil humain. Dans l’obscurité, pour mieux voir, L’Œil dilate sa pupille. Dans la lumière, il la rétracte. À l’arrivée d’une personne, L’Œil sursaute et la suit du regard établissant une sorte de dialogue avec elle. Des globes oculaires en verre, œuvre de Vincent Breed, accrochés aux piliers, sortant des murs complètent cette impression d’être observés aussi par le monument…
L’artiste Ikse Maître se fie aux glissements de réalité pour questionner les relations que nous entretenons avec le monde autour de nous. Capter le monde extérieur, traiter les données acquises, Ikse Maître joue principalement in situ avec l’ajout de projections vidéos et sons générés et contrôlés par ordinateur. Vincent Breed, artiste néerlandais, travaille le verre depuis ses études de Design Industriel, aux Arts Décoratifs suivies d’un compagnonnage auprès de maîtres verriers de renommée internationale. Il aborde le verre en tant qu’artiste plutôt comme matériau d’art contemporain et support d’expression plastique.
Commissariat de Ricardo Fernandes et Thierry Renaudin-Viot.Toute la nuit, 24 rue des Archives, Paris 4e – M° Hôtel-de-Ville. Accès handicapés.
●SiteEn partenariat avec l’église et le cloître des Billettes, La métonymie, l’IAS – Institut d’Astrophysique Spatiale, le SAS Science Art Société, le Lab STICC, le LIMSI, le CNRS – Centre National de la Recherche Scientifique, l’Université Paris SUD, le Département Essonne, l’Université Paris Saclay – La diagonale, Ricardo Fernandes et le soutien du Cloître des Billettes.
● Saint-Séverin (5e) : Nominoë, Colours, installation visuelle et sonore.
Le collectif « Nominoë » propose des spectacles sonores et visuels à travers des dispositifs cinématographiques particuliers. La projection de couleurs primaires sur les quatre faces d’un cube suspendu dans l’église crée un système de coloration des ombres dans l’édifice obscur, une projection immersive qu’accompagne la diffusion d’une mélodie sonore. Des capteurs rendent le spectateur acteur de ce dispositif. A la croisée des chemins suivis par le physicien James C. Maxwell et le sculpteur de lumière James Turrell, l’installation autour de la colonne torse de l’église Saint-Séverin est une expérience empruntant à l’hypnose, à la contemplation spirituelle, à la « physicalité » du son et à notre soif d’abstraction. Une création de Nicolas Berthelot, Emmanuel Lefrant et Stéphane Courcy di Rosa.
De 19h à 0h, 1 rue des Prêtres-Saint-Séverin, Paris 5e – RER B et C Saint-Michel, M° Saint-Michel / Cluny-La-Sorbonne. Accès handicapés (entrée rue Saint-Jacques).
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Galerie Saint-Séverin (5e) : Skall, Vanità – Narcistà – Futilità, « autoportrait » installation-performance par l’artiste / exposition
Pour Skall, plasticien qui participe pour la deuxième fois à la Nuit Blanche après sa contribution « Nuit Enchanteresse » en 2008 au Générateur à Gentilly, les objets ont une âme et conduisent au sacré. Artiste français né en Indonésie, Skall passe son enfance entre le Gabon, la Malaisie et l’Oman. Aujourd’hui, il vit et travaille à Paris et est connu pour sa double production de performance et de sculpture.
Installé derrière une paroi de verre, c’est avec des gestes magiques, presque chamaniques, qu’il assemblera en direct devant le public une sélection d’objets rapportés des quatre coins du monde pour composer une fresque originale Vanità – Narcistà – Futilità dans la vitrine de la Galerie Saint-Séverin. L’installation forme un « autoportrait », un paysage de l’intime regroupant des souvenirs chers, des coups de cœur mais également des objets devenus des manifestes personnels.
Elle sera présentée jusqu’au 3 novembre et renouvelée les 4 et 24 novembre 2017.
Avec le commissariat d’ Yves Sabourin et le soutien de l’association Lyrique XXI.Toute la nuit – avec de 19h à 21h l’installation-performance de l’artiste – Visible en continu jusqu’au 10 décembre 2017, 4 rue des Prêtres-Saint-Séverin, Paris 5e – RER B et C Saint-Michel, M° Saint-Michel / Cluny-La-Sorbonne. Accès handicapés.
●SiteEn partenariat avec Art, Culture et Foi / Paris
● Collège des Bernardins (5e) : Fernando Favier dit « Gymkhana », Prazer Lazer, installation numérique.
L’artiste numérique Gymkhana (Fernando Favier) s’empare de la nef pour une création hybride mêlant pour la première fois laser, mapping vidéo et voix. Il s’agit de la rencontre d’un bâtiment du XIIIe siècle et des technologies d’aujourd’hui, pour un véritable travail sur la perception expérimentée par l’humain. Cet espace singulier révèle la beauté de ses voûtes et de ses colonnes, sublimée par l’interaction de la voix d’une chanteuse lyrique. Voir plus…
De 21h à 2h, 20 rue de Poissy, Paris 5e – M° Maubert-Mutualité / Cardinal-Lemoine / Jussieu. Accès handicapés.
●Site
● Saint-Sulpice (6e) : Ryszard Kiwerski, Solaires – Parapeinture, installation performance sonore sensorielle et immersive.
Ryszard Kiwerski (1930-2015), artiste polonais d’avant-garde dissident du social-réalisme communiste est membre actif dans les années 50, du collectif d’avant-garde pour la liberté d’expression à travers l’art, “Zamek”. Il a imaginé de son vivant recouvrir la pierre des colonnes d’un monument historique avec ses œuvres de papier, afin de donner l’illusion d’optique d’un vitrail surdimensionné. « Peintre du soleil » et inventeur de la Parapeinture, des compositions abstraites qui en illustrent les mouvements, l’artiste fait œuvre commune avec les pas du soleil. Les variations de lumière immergent le visiteur dans une lueur rémanente de coucher et de lever de soleil tout au long de la nuit.
Avec le commissariat d’Olga Kiwerski.De 19h à 7h, place Saint-Sulpice, Paris 6e – M° Saint-Sulpice. Accès handicapés (2 rue Palatine).
●SiteEn partenariat avec La Galerie 1831, L’Institut polonais, Ze Place To See. Sublimation lumineuse par Airstar Light. Avec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris, Catawaki, Solar Sound System et Supermagnete, et l’Observatoire de Paris.
Parcours La Chapelle…
● Saint-Martin-des-Champs (10e) : Odon, Couleurs et murmures, installation sculpture et chant par Pierre-Samuel.
Odon (1940-2017) a mené au quotidien une quête méditative et spirituelle. Avec ses premiers tressages Odon s’affranchit de toute référence à la figuration. Sous les mains d’Odon naissent des univers : le papier, qui lui servait de support, devient l’objet, l’œuvre. Ses tressages, réalisés à partir de papier kraft peint recto-verso, découpé et tressé, sont au carrefour de la peinture, de la sculpture et du textile. Les œuvres habitées d’Odon qui tournent et s’enroulent, dans un mouvement perpétuel font penser aux attrape-rêves, aux mandalas, et suggèrent des mondes labyrinthiques… L’exposition est accompagnée du chanteur vocaliste Pierre-Samuel.
De 21h à 1h, 36 rue Albert Thomas, Paris 10e – M° République / Jacques- Bonsergent. Accès handicapés avec assistance.
●SiteEn partenariat avec la Mairie de Paris et le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Saint-Joseph Artisan (10e) : Keiji Yamauchi, Forme de la nature et de la prière, projection lumineuse.
Projection lumineuse et sonore inspirée par l’ondulation de l’eau et l’oscillation d’une flamme. L’artiste japonais Keiji Yamauchi propose une immersion visuelle et sonore au sein de l’église Saint-Joseph Artisan et de ses vitraux orientaux dus au dominicain Kim En Joong. Les spectateurs deviennent eux-mêmes œuvre d’art par le jeu d’ombres et de lumières qui se métamorphosent.
De 20h à 7h, 214 rue Lafayette, Paris 10e – M° Louis-Blanc / Jaurès. Accès handicapés.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris
● Saint-Bernard de La Chapelle (18e) : Junkaï Chen, Correspondance, performance chorégraphique, vidéo interactive.
Un jeune danseur chinois recherche un lien entre deux cultures à travers la poésie française Correspondances de Charles Baudelaire et chinoise Le Torrent aux Chants d’Oiseaux de Wang Wei et s’en inspire librement pour interroger son expérience sensorielle et spirituelle. Grâce à un système de captation des mouvements et avec des instruments acoustiques et une projection numérique, l’artiste allie le geste, l’image et le son dans une dimension chorégraphique pour créer une symphonie audiovisuelle en temps réel. Né en Chine, Junkai Chen a étudié à l’Institut d’art visuel de Shanghai, ainsi qu’à la Villa Arson, au conservatoire de Nice, et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains. La création audiovisuelle est au cœur de ses performances. Junkai Chen raconte son histoire à travers ses installations, mêlant sa propre expérience à différentes cultures.
De 19h à 0h, 11 rue Affre, Paris 18e – M° Château-Rouge. Accès handicapés (par la rue Saint-Bruno).
●SiteEn partenariat avec Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains et avec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris et de La Banque Neuflize OBC.
● Saint-Luc (19e) : Les danses de Dom , (OAM)-Objets autonomes manipulables, Concert chorégraphié.
Performance proposée par les concepteurs Olivier Sens, mathématicien et musicien et Dominique Jégou, chorégraphe ; avec François Merville, musicien percussionniste, Annabelle Pulcini, musicienne-danseuse. Les chorégraphes et musiciens interagissent entre eux et avec trois machines qui produisent des sons, créant une composition de musique électronique. Les trois instruments proposent diverses relations au corps et à l’espace, et se caractérisent par une unité de matériaux, couleurs, et lumière. Les OAM, à la fois sculptures et instruments de musique électronique, mêlent les techniques ancestrales de la lutherie aux composants électroniques les plus innovants. A l’issue de 20 minutes de performance, le public est convié à l’expérimentation.
De 19h à 0h, 80 rue de l’Ourcq, Paris 19e – M° Crimée. Accès handicapés.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris, de Canal 93 – Bobigny, La ZAM, CNC-DICRéAM, DRAC Bretagne, Région Bretagne, Ville de Rennes.
● Saint-Jacques – Saint-Christophe (19e) : Maya Cherfan, Au-delà du moi, installation/performance.
Au-delà du Moi est une installation artistique multimédia et une performance, interdépendante avec le public : des coussins de méditation et un miroir à hauteur des yeux, des textes poétiques, de la musique et du silence. Les créations de l’artiste plasticienne d’origine libanaise, issue d’une culture occidentale et orientale, révèlent une esthétique fortement inspirée par cette polarité. Maya Cherfan positionne les participants sur des coussins de méditation face au « moi » afin de créer une expérience de l’instant présent. Cette démarche spirituelle est guidée par une récitation qui veut conduire au dépassement
de soi, et à la rencontre avec les autres.Performances à 21h-22h, 22h30-23h30, 0h-1h, 6 place de Bitche, Paris 19e – M° Crimée / Laumière. Accès handicapés : non accessible.
●SiteAvec le soutien d’ Art, Culture et Foi / Paris