On se souvient que les juridictions britanniques et européennes ont récemment donné raison à un hôpital qui voulait, contre la volonté de ses parents, “débrancher” Charlie Gard, un enfant de 11 mois atteint d’une maladie grave.
Un tuteur avait été nommé par les juridictions pour contourner le refus des parents et représenter l’enfant en justice. Ce tuteur était censé être un professionnel impartial, garant de l’intérêt de l’enfant. Il avait – au nom de l’enfant – donné son accord à l’arrêt de la respiration artificielle et à sa mort.
Or les médias britanniques révèlent ce jour que ce tuteur, l’avocate Victoria Butler-Cole, est membre du conseil d’administration de l’organisation “Compassion In Dying”, issue de la “Voluntary Euthanasia Society” qui fait campagne pour la légalisation de l’euthanasie au Royaume Uni.
Me Butler-Cole s’était déjà illustrée en défendant une femme qui demandait qu’on laisse mourir son mari, par déshydratation et sédation.
Cette révélation est grave et remet en cause la procédure. Elle intervient quelques jours après qu’une dizaine de scientifiques a écrit à l’hôpital pour témoigner, en soutien aux parents, de la possibilité de tenter un traitement expérimental offrant, environ, 10% de chances de guérison à l’enfant.
Source ECLJ