Notre-Dame de Paris: présentation du nouveau mobilier liturgique prévu pour la réouverture de la cathédrale

Notre-Dame de Paris: présentation du nouveau mobilier liturgique prévu pour la réouverture de la cathédrale

Dans le cadre de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris prévue le 8 décembre 2024, certains projets ont avancé: ainsi,  Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, a révélé le nom de celui qui réalisera les cinq éléments principaux du mobilier liturgique (baptistère, ambon, autel, tabernacle et cathèdre) prévus pour cette réouverture: le designer Guillaume Bardet. En revanche, la réalisation des chaises a été confiée à Ionna Vautrin. 

Voici le communiqué du diocèse de Paris:

« Ce que je poursuis, dans le choix de ces artistes, c’est de donner à notre cathédrale un mobilier liturgique d’une « noble simplicité », qui soit le support le plus respectueux et le plus digne pour notre prière, dans le respect de la liturgie de l’Église catholique, capable de toucher le cœur de chaque visiteur y compris en dehors des célébrations, et qui peut se recevoir comme durable dans le temps. Après de longs mois d’une consultation portée par le Comité artistique dont je tiens à remercier chaleureusement chacun des membres, s’ouvre à présent une nouvelle phase de dialogue avec les artistes que j’ai retenus, afin qu’ils puissent retravailler et préciser les projets présentés. »


† Laurent Ulrich, archevêque de Paris

 

Le mobilier liturgique et les assises

 

Sur les 69 candidatures reçues au cours de la première phase de la consultation, cinq candidats ont été retenus en janvier pour le mobilier liturgique ; deux avaient été présélectionnés pour la réalisation des chaises. Tous ont présenté leurs projets au Comité artistique à la fin du mois de mai, avant d’être auditionnés individuellement le 20 juin.

 

« Ma ligne directrice, mon cahier des charges personnel, c’est un travail autour de l’immuable. Les pièces doivent embrasser le passé, vivre le présent et accueillir le futur. Elles doivent avoir une forme d’évidence pour les catholiques et être remarquables pour les non-chrétiens. Elles doivent exister pendant et hors la liturgie : sans crier, mais sans se cacher non plus. Être une présence évidente ». Guillaume Bardet

 

« Je me suis focalisée sur l’une des spécificités architecturales de Notre-Dame : un large faisceau de piliers, pilastres et colonnettes souligne sa vertigineuse verticalité. J’ai conçu ces chaises dans un dialogue avec cette architecture : leur dossier, volontairement bas, offre ainsi un horizon silencieux aux fidèles et aux visiteurs entrant dans la cathédrale. » Ionna Vautrin

 

La châsse-reliquaire de la Couronne d’épines

 

Dans la chapelle axiale, derrière la Croix et la Gloire de Marc Couturier, prendra place la commande confiée par l’archevêque à l’artiste Sylvain Dubuisson. Il a conçu une châsse-reliquaire à la mesure des reliques insignes qu’elle conservera et de l’importante dévotion qui leur est vouée par les fidèles. Les visiteurs venant de tous les continents pourront l’exprimer en touchant ce reliquaire et en déposant des bougies en signe de respect et en témoignage de leur prière.

 

« La Couronne d’épines du Christ sera disposée au centre d’une grande iconostase en bois de cèdre, ce même bois de cèdre qui est aussi celui de la relique de la Croix conservée à Notre-Dame. La Couronne sera au centre du reliquaire, placée légèrement en hauteur pour souligner sa majesté. Notre projet est un trait d’union entre la relique et l’architecture. C’est un sujet qui m’inspire infiniment. »
Sylvain Dubuisson

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