Par Alors que Notre-Dame de Paris doit être ouverte à la fin de l’année 2024, l’annonce du changement de certains vitraux pour des pièces contemporaines a suscité de vives oppositions. Une pétition diffusée la semaine dernière a ainsi rassemblé à ce jour plus de 50 000 signatures. Pour l’auteur de cette pétition, Didier Rykner, « les vitraux n’avaient pas été touchés par l’incendie et sont classés monument historique au même titre que le monument ». Les nouveaux vitraux ont été défendus par le président de la République, lors de sa visite le 8 décembre dernier. Emmanuel Macron estime que ces vitraux contemporains porteront « la marque du XXIe siècle » dans Notre-Dame de Paris. Ils doivent ainsi remplacer les vitraux de six des sept chapelles du bas-côté sud qui avaient mis créés par Eugène Viollet-le-Duc. Les anciens vitraux, classés seront, eux, exposés dans un musée prévu pour l’histoire de la cathédrale. Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, a souhaité que qu’« une série de six vitraux pour les chapelles latérales sud de la nef » soit commandé.
