Neuvaine pour la France – Prions pour la solidarité

Neuvaine pour la France – Prions pour la solidarité

Prions pour  la solidarité avec Martin Choutet, membre de l’Association pour l’Amitié (APA)

MA PRIERE

La prière que je souhaiterais vous partager, c’est une prière de mère Teresa :

« Seigneur, ouvre nos yeux, que nous sachions te reconnaître en chacun de nos frères et de nos sœurs. Seigneur, ouvre nos oreilles, que nous sachions entendre l’appel de ceux qui ont faim, de ceux qui ont froid, de ceux qui sont opprimés ou mis de côté. Ô Seigneur, ouvre nos cœurs, que nous sachions nous aimer les uns les autres comme tu nous aimes. Renouvelle en nous ton Esprit, Seigneur, rends-vous libres et unis. » Amen

ACTION DE GRACE –

L’action de grâce, elle est vraiment multiple. Tout d’abord, merci pour tous ceux qui ont permis d’organiser peu à peu la solidarité entre les citoyens dans notre pays, tous ceux qui, par le dialogue, mais aussi parfois par la confrontation, ont permis peu à peu de reconnaître des droits à chacun : le droit à l’éducation, le droit aux soins médicaux, des aides parfois pour se loger ou encore le droit à un revenu minimum. Et puis, merci et une action de grâce pour tous ceux qui, bien au-delà de ces dispositifs et de ces aides matérielles, ont insufflé un esprit de charité dans notre pays. Je pense à tous ces grands saints, comme Saint Vincent de Paul, mais aussi tous ces témoins comme Jeanne Jugan, comme l’abbé Pierre, comme le père Wresinski. Et puis tous ceux qui, plus loin encore que ces témoins du passé, sont aujourd’hui, engagés à rendre concrète cette notion de solidarité et fraternité, tous ceux qui – qu’ils soient bénévoles ou salariés – sont engagés jours après jours auprès des personnes en fragilité et qui essaient de rendre notre société plus humaine.

MON REVE POUR LA FRANCE –

Mon rêve pour la France, ce serait que petit à petit nous bâtissions une société de communion, de fraternité, plus qu’une société de compétition. Une société où chacun peut vraiment être reconnu pour ce qu’il est, c’est-à-dire, comme un enfant bien-aimé du Seigneur, mais comme aussi un frère en humanité. Que chacun soit, du coup, reconnu à sa juste place. Que chacun puisse exprimer ses talents, tous les trésors qu’il en a lui. Mon rêve, c’est que personne ne puisse être mis de côté, qu’enfin nous puissions garantir à chacun une vie décente, un lieu où se poser, des personnes à rencontrer, des liens à tisser. Une société qui est fondée sur une multitude de petites communautés, de petites fraternités locales, paroissiales, qui s’ouvrent, qui accueillent et qui donnent une place aux personnes les plus fragiles, celles qui pourraient être considérées comme exclues. Que toute l’imagination, toute la créativité, toute l’énergie que nous avons les uns, les autres, dans ce pays, des citoyens aux responsables politiques, aux personnes engagées dans l’Eglise ou dans les associations confessionnelles ou non confessionnelles, que nous soyons unis dans un même objectif, de rendre une société juste et fraternelle où chacun peut avoir une place. Et ce ne sont pas que des mots, ce sont des réalisations concrètes, peut-être modestes, mais qui sont appelées à se multiplier pour qu’on en cesse avec une course en avant permanente vers la croissance, le confort économique qui n’est jamais suffisant, mais plutôt pour qu’on arrive à se réjouir aussi de ce qu’on a déjà et qu’on apprenne à le partager en respectant un développement à la fois social et écologique responsable.

Il y a une très belle prière qui dit : « Christ n’a pas de main, il n’a que nos mains pour faire son travail aujourd’hui ». Et je crois que c’est un appel à l’engagement. On voit bien que les générations précédentes ont su développer une créativité, une énergie formidables pour, par exemple, bâtir des cathédrales qui sont de véritables trésors ! Aujourd’hui, quels sont nos défis, tous ensemble, en tant que chrétiens, et aussi plus largement avec tous nos concitoyens ? Eh bien, peut-être bâtir des cathédrales d’amour, des petites communautés fraternelles, accueillantes à tous.

 

Le principe de la neuvaine

 

– Chaque samedi, un grand témoin vous propose une prière, une action de grâce et un rêve sur un thème important pour notre pays.

– Nous vous proposons de reprendre cette prière chaque jour de la semaine d’ici le samedi suivant, en y ajoutant une prière à Marie, patronne principale de notre pays (selon vos possibilités vous pouvez prier par exemple un Je vous salue Marie, une dizaine ou bien même un chapelet).

Vous pouvez aussi dire la prière pour la France de L’Ile-Bouchard

Seigneur Jésus, nous te confions notre pays, la France, et tous ses habitants. Nous te bénissons pour les nombreuses grâces que tu lui as accordées, pour la variété et la beauté de ses paysages, pour les saints qu’elle a donnés au monde, pour sa vocation de fille aînée de l’Eglise.

Que nos responsables politiques soient remplis de sagesse, qu’ils soient désintéressés et déterminés à gouverner avec justice et à promulguer des lois qui respectent la vie et les personnes. Qu’ils reconnaissent les racines chrétiennes de la France.

Marie, toi qui as visité notre pays à plusieurs reprises, toi qui as demandé à L’Ile-Bouchard aux petits enfants, de « prier pour la France », aide-nous à aimer notre pays, à prier pour lui et à y répandre l’Evangile de ton divin Fils.

Apprends-nous à rester fidèles aux grâces de notre baptême. Donne-nous de saintes vocations pour servir l’Eglise et montre-nous comment dire oui à Dieu toute notre vie. Amen.

Nous rappelons que chaque samedi de la neuvaine, à 11h15, une messe pour la France est célébrée à L’Ile-Bouchard, portant plus particulièrement l’intention de la semaine. Le texte de la semaine est aussi disponible en format papier à l’église de L’Ile-Bouchard.

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