Décidément, l’épiscopat américain joue les lobbys auprès de l’administration Trump. Depuis l’arrivée du nouveau locataire, la Maison Blanche est littéralement assaillie par les déclarations et demandes des évêques américains.
Si les médias autorisés relayent volontiers la déclaration sur l’accueil des migrants, ils se font plus discrets lorsque la conférence épiscopale outre Atlantique presse Donald Trump de revenir sur les avancées pro avortement du précédent gouvernement et notamment la liberté religieuse.
C’est au tour du climat de susciter l’attention de l’Eglise des Etats-Unis, dans un appel ce vendredi 17 février 2017 au secrétaire d’Etat Rex Tillerson
«Aujourd’hui, nous écrivons à propos de notre obligation commune de prendre soin de l’environnement»
On sait que les positions environnementales du nouveau président inquiètent. Les évêques insistent sur la nécessité de voir au-delà de l’idéologie politique, en prenant en compte les réalités économiques et matérielles, en même temps qu’écologiques.
«L’accord de Paris est un pas fondamental concernant ces objectifs»
Au final, c’est une lettre qui cherche à entrer en dialogue sans prendre de front le gouvernement.
Evidemment, nous rêverions d’une conférence épiscopale française qui harcèlerait de la sorte le gouvernement Hollande, sur l’avortement, le délit d’entrave, l’euthanasie et autre sujets phares du moment.