Le président Maduro, accusé de dictature par les opposants à son régime, est en mauvaise posture dans un pays en crise. Le Saint-Siège avait envisagé l’envoi d’un représentant pour contribuer à l’apaisement du pays et c’est finalement Nicolas Maduro qui a traversé l’Atlantique dans un geste jugé courageux par les observateurs romains.
Le Saint-Père « a à coeur le bien de tous les Vénézuéliens » et a « désiré continuer à offrir sa contribution en faveur du caractère institutionnel du pays, et à tout pas en avant qui puisse contribuer à résoudre les questions ouvertes et à créer une plus grande confiance entre les parties » en présence.
« Il a invité à entreprendre avec courage la voie du dialogue sincère et constructif, pour soulager les souffrances des gens, des pauvres en premier lieu, et pour promouvoir un climat renouvelé de cohésion sociale qui permette de regarder l’avenir de la Nation avec espérance », ajoute le Vatican.