La décision est tombée hier, mais a été communiquée aujourd’hui: Mgr Viganò a en effet été déclaré « coupable du délit réservé de schisme » par le Dicastère de la doctrine de la foi à l’issue d’un procès canonique qui s’est déroulé en l’absence de l’intéressé, celui-ci ayant annoncé sa décision de ne pas répondre à la demande de comparution. L’intéressé a donc été jugé par contumace. En conséquence, en application du canon 1364 § 1 du Code de droit canonique, Mgr Viganò a été déclaré excommunié latae sentenciae. Autrement dit, l’excommunication est encourue en raison même de la caractérisation du délit: elle n’est donc pas infligée à la suite d’une décision. Le délit de schisme et réservé à Rome et le péché ne peut être absous par un simple prêtre à l’instar de certains comportements comme la profanation d’hosties. (Voir l’article d’InfoCatho qui rappelle la particularité de ces péchés.)
Des positions de Mgr Viganò bien connues qui ont conduit à reconnaître son excommunication
La déclaration du Dicastère de la doctrine de la foi précise que “ses déclarations publiques manifestant son refus de reconnaître et de se soumettre au Souverain Pontife, son rejet de la communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis, ainsi que de la légitimité et de l’autorité magistrale du Concile Vatican II sont bien connues”. C’est en raison de cette attitude d’opposition soutenue et systématique que Mgr Viganò a été excommunié.