Le ministre de la Santé Marisol Touraine a lancé mardi une initiative baptisée « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle[1] des français ». Il s’agit d’un plan d’action qui sera développé jusqu’en 2030. Au-delà de la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) via le préservatif, « outil de prévention privilégié », le ministère veut :
- « placer l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle des plus jeunes au cœur de leurs parcours éducatifs », c’est-à-dire leur donner des « connaissances biologiques » et des « compétences psycho-sociales » dans ce domaine.
- « renforcer l’offre de prévention, de dépistage et de prise en charge en santé sexuelle autour des professionnels de premier recours ». Cette mesure comprend la promotion de « la consultation de contraception et de prévention des IST, déjà prévue par la convention médicale 2016-2021 pour les jeunes filles et qui devrait à terme être étendue aux garçons ». Elle a aussi pour but de « réduire les grossesses non prévues et non désirées ».
- « promouvoir la recherche et l’innovation en santé sexuelle ».
Avec ces mesures, la ministre est fière de « s’engager pour les prochaines générations ». Elle souhaite « garantir la possibilité pour les personnes, de choisir de concevoir des enfants si elles le souhaitent et quand elles le désirent, dans le cadre d’une sexualité satisfaisante, responsable et sûre ».
[1] La notion de « santé sexuelle et reproductive » a été introduite dans le code de la santé publique avec la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016.